Publié dans Société

Braquage chez Ria Money à Moroni
 - Les deux Malagasy impliqués jetés en prison

Publié le mercredi, 27 novembre 2024

Ça y est ! Les dés sont jetés ! Impliqués dans le braquage, survenu le 21 novembre dernier, de l'agence de transfert Ria Money à Volo Volo, Moroni, et qui a failli coûter la vie à un caissier de 24 ans, les deux suspects malagasy ont été placés en détention provisoire dans une prison de la capitale comorienne, lundi dernier. L'information émane du procureur de la République près le tribunal de Moroni, Abdou Ismaël, lors d'une conférence de presse. Et ce n'est pas tout. Les deux prévenus malagasy se trouvaient en situation irrégulière aux Comores. Entrés dans l'île voisine en 2022 et 2023, ils n'ont qu'un visa de 45 jours non renouvelé, selon toujours cette personnalité haut placée de la justice  aux Comores.
Mais revenons sur les faits. Vers 7h15 du matin le 21 novembre dernier,  les deux suspects malagasy ont feint d’effectuer une transaction auprès de l’agence Ria en question quand soudain, profitant d’un moment où il n’y avait personne devant la caisse, ils s’en sont violemment pris au caissier de service, première personne venue à l'agence, en le blessant grièvement avec un couteau. Son hémorragie fut importante. Emmené d'urgence à l'hôpital El Maerouf où le blessé a reçu des soins, il a heureusement survécu à ses blessures.
Quant aux agresseurs, ils se sont enfuis avec 2000 euros. Mais l'un d'eux a été appréhendé par la foule sur place, avant que la police n'intervienne. C'est qu'une cliente qui voulait effectuer une opération à l'agence, l'aurait remarqué, et a par la suite donné l'alerte.
Un avis de recherche
Pendant que l'un des deux Malgaches, a été capturé vivant, l’autre, répondant au nom de Heritiana Ronald Florent Rasolonjatovo, était en cavale. La gendarmerie nationale des Comores a publié sa photo dans un avis de recherche. "Il est soupçonné de complicité de vol aggravé d’agression au couteau, le fuyard est considéré comme très dangereux", a précisé la gendarmerie. Le fugitif est «suspecté de complicité de vol aggravé et d’agression au couteau dans une agence de Ria », a indiqué la gendarmerie comorienne dans l’avis.
Mais le surlendemain même des faits, la gendarmerie nationale des Comores a annoncé que l'individu recherché pour complicité dans  l'agression armée d'une agence Ria à Volo Volo, a  été interpellé grâce à une opération conjointe menée par le groupe d'intervention de la police nationale comorienne, la Force Comorienne de défense (FCD), la gendarmerie des Comores, enfin par le soutien de la population.


F.R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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