Publié dans Société

Tentative d'évasion de 13,8 kg d'or du pays à Ivato - Un passager et un agent aéroportuaire épinglés

Publié le mercredi, 11 décembre 2024

Grand et surprenant coup de filet de la douane malagasy en matière de lutte contre les exportations illégales des richesses du pays, à l'aéroport international d'Ivato, hier. En effet, le passager, de nationalité malagasy du vol ET 852 d'Ethiopian Airlines à destination de Dubaï via Addis-Abeba, a été arrêté avec trois lingots d'or pesant 13, 865 kg au total, et ce, juste au moment de son 'embarquement. A cet objectif, il s'est appuyé sur la complicité d'un agent aéroportuaire, également arrêté, mais dont on ignore dans quel service. Nous y reviendrons encore, avec force détail, mais voyons d'abord les faits.

 

Pendant qu'ils l'ont fouillé, les agents de la douane n'ont rien décelé d'anormal dans les bagages à main du passager en cause. Mais une fois qu'il accède dans la salle d'embarquement, le suspect s'est dirigé immédiatement vers les toilettes. Là, son complice, l'agent de l'aéroport en cause, l'y a rejoint rapidement. Et pas les mains vides. Car profitant de son statut de personnel autorisé à circuler librement, sans être fouillé, partout dans des zones de l'aéroport, a transporté la "marchandise" sur lui jusque dans les toilettes où le passager en cause, l'y attendait déjà pour la transaction. Il est clair que l'employé de l'aéroport aurait dissimulé les lingots dans ses poches.

Mais le manège des suspects n'a pas échappé aux agents de la douane. D'autant plus que le comportement douteux des concernés ont éveillé les soupçons des contrôleurs. Du coup, ces derniers ont intercepté le passager, sans oublier notamment son présumé complice. Et on connaît la suite. Le pot aux roses fut étalé au grand jour.

Il est vrai que ce coup de filet serait le fruit d'une vigilance extrême chez les employés de la douane de l'aéroport d'Ivato sur tout ce qui touche les vols d'Ethiopian Airlines. L'expérience a montré que ces vols servent souvent de tremplin pour les différents trafics : celui de la drogue  pour ceux à destination du pays, et celui des animaux endémiques et surtout d'or pour ceux de l'extérieur.

Enfin, il est à rappeler que le passager arrêté hier, a envisagé de se rendre à Dubaï, via Addis-Abeba.

La douane et les Forces de l'ordre ont ouvert une enquête. Mais une chose est sûre, et ce, à l'instar d'une information tirée au compte-gouttes, à propos de l'agent aéroportuaire en cause. Nos sources rassurent qu'il n'est ni douanier, ni policier, encore moins gendarme.

 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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