Publié dans Société

Evacuation sanitaire - Besoin de 50 millions d’ariary pour sauver Damyan

Publié le dimanche, 22 décembre 2024

Une lueur d’espoir. Les parents de Damyan étaient et restent confiants qu’une évacuation sanitaire sauverait leur fils, afin qu’il puisse à nouveau voir, parler, se mettre débout et regagner un peu d’autonomie physique. Après des années d’attente et d’espérance, leur vœu est sur le point d’être exaucé puisque le « MIOT hospital », l’un des meilleurs hôpitaux de l’Inde, a livré un devis pour l’évacuation sanitaire du petit. « Nous avons besoin de 50 millions d’ariary pour sauver notre fils, qui souffre depuis plus de 6 ans maintenant.

Avec l’aide des médecins, nous avons tout essayé à Madagascar, mais son état ne s’est pas amélioré. Cette évacuation sanitaire en Inde constitue une issue pour que Damyan guérisse, ou du moins aille mieux », avance son père. « Je supplie les autorités compétentes, à commencer par le Président de la République et son épouse, ou encore les associations et ONG, les artistes et toute personne de bonne volonté à nous venir en aide », ajoute-t-il.

L’évacuation sanitaire de Damyan est prévue dans quelques semaines, plus précisément à la fin janvier 2025. Le devis y afférent inclut à la fois le transport, l’hébergement et les frais d’hospitalisation de 6 semaines, d’après son père. La première semaine sera destinée pour les différents examens, après lesquels les spécialistes au sein de l’hôpital indien vont trancher sur les traitements ou opérations à faire. Mais jusqu’ici, la famille ne dispose même pas du dixième de la somme requise, raison pour laquelle elle a lancé un appel au don sur les réseaux sociaux depuis le week-end dernier. Actuellement, l’état de santé du petit garçon reste compliqué, avec des problèmes respiratoires et des crises convulsives, bien que ces symptômes soient moins fréquents qu’avant. 

Ses parents sont convaincus qu’avec l’aide financière venant de gens de bonne volonté, leur fils vivra une nouvelle vie à partir de l’année prochaine.

Pour rappel, Damyan a subi trois interventions chirurgicales entre avril et juillet 2019, à l’âge de 4 ans. Des opérations suite à des convulsions à cause 

d’une méningo-encéphalite tuberculeuse compliquée d’une hydrocéphalie d’une part et d’une infection respiratoire, de l’autre. Mais son état ne s’est pas amélioré, contrairement aux attentes de ses parents. Il est souvent inconscient tandis que son trouble respiratoire persiste. Outre les spasmes de ses membres supérieurs et inférieurs, son regard dans le vide et ses crises, Damyan ne parle et ne voit plus. Depuis, ses parents partagent les souffrances de leur fils, outre les faux-espoirs occasionnés par les complications, les promesses non tenues, les diverses tentatives pour arriver à la guérison ainsi que les arnaques. Mais son évacuation sanitaire en Inde pourrait tout changer…

 

P.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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