Publié dans Société

Tempête tropicale Dikeledi - Alerte verte pour la partie Nord-est de Madagascar

Publié le jeudi, 09 janvier 2025

La dépression tropicale qui évolue dans l’océan Indien s’est intensifiée en tempête tropicale modérée. Elle a été baptisée au nom de Dikeledi, hier. C'est donc la quatrième tempête tropicale de cette saison et la première pour cette année 2025. Hier à 9 heures locales, son centre a été positionné à environ 1.509 km à l’Est de la ville d’Antalaha. Le vent moyen est estimé à 75 km/h avec des rafales de 105 km/h près de son centre.

 

Dikeledi continue de se déplacer vers l’ouest à une vitesse de 31 km/h. Elle est prévue toucher terre sur la partie Nord-est du pays le samedi après-midi ou dans la nuit, entre Antsiranana et Antalaha. A ce moment-là, elle sera probablement au stade de cyclone tropical en apportant un vent moyen de l’ordre de 130 km/h. Afin de minimiser les impacts potentiels de ce cyclone, une alerte verte (avertissement) est lancée dans les Régions DIANA, SAVA, Ambatosoa, Sofia et Boeny. Les usagers maritimes entre le Cap d’Ambre et Vatomandry sont priés de revenir sur la terre ferme dès ce soir, et de ne plus s’aventurer en mer jusqu’à l’écartement total des dangers. Ils sont encouragés à suivre attentivement les consignes émises par les autorités locales.

Fortes pluies sollicitées par les agriculteurs

Si la période des cyclones représentait un véritable enfer pour la population à cause des dégâts causés par ceux-ci, ce n’est plus le cas à présent. Actuellement, en raison du manque de pluie, beaucoup espèrent que ce cyclone Dikeledi atterrisse sur l'île. En effet, depuis maintenant plusieurs mois, la population, en particulier les agriculteurs, vit dans un calvaire. Les cultures sont fanées à cause de la sécheresse. Les paysans ne peuvent pas non plus travailler la terre ou repiquer le riz. 

Le retard voire l’absence de la pluie représente une grande perte pour la population, surtout les agriculteurs. Outre la dégradation de l'environnement et le changement climatique, les feux de brousse et ceux de forêt ne font qu'empirer la situation. Actuellement, les puits commencent à se vider, autant que les lacs et les rivières. 

 

Anatra R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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