Publié dans Société

Transport non autorisée d'holothuries - Un ex-député d'Analalava soumis à une enquête

Publié le jeudi, 09 janvier 2025

800 kg ! Telle est la quantité d'holothuries, connues familièrement sous l'appellation de « concombres de mer », interceptées et saisies hier par la Gendarmerie, sur une portion de la RN 6 reliant Analalava et Ambanja. La marchandise avait été acheminée par deux véhicules 4x4, probablement vers Ambanja. Mais cette grosse prise s'est accompagnée d’un coup de filet des suspects. Et pas des moindres. Car outre le chauffeur, un ex-député d'Analalava figure aussi dans la liste des individus arrêtés puis conduits à la Brigade d'Ambanja où ils devront être auditionnés.

 

Motif de ces arrestations : l'absence d'une autorisation afin de transporter les concombres de mer chez l'ex-parlementaire en cause et consorts.

De son côté, ce même député s'en défend. Dans son post sur les réseaux sociaux,  il a argué que les holothuries seraient les produits des efforts pour leur culture, donc en vue d'une production personnelle. « Ce sont les exploitations sauvages qui sont poursuivies par la loi », s'empresse d'expliquer l'ex-député d'Analalava en cause. Ce qu'il fallait ainsi démontrer. En attendant, l'enquête menée par la gendarmerie tente de vérifier, confirmer ou surtout infirmer les arguments de défense de cet ancien parlementaire. Faute de quoi, le concerné risque gros. Il est vrai que les holothuries figurent dans la liste des produits locaux tant convoités en Asie, mais dont l'exportation est justement interdite à Madagascar.

 

F.R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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