Publié dans Société

Transport non autorisée d'holothuries - Un ex-député d'Analalava soumis à une enquête

Publié le jeudi, 09 janvier 2025

800 kg ! Telle est la quantité d'holothuries, connues familièrement sous l'appellation de « concombres de mer », interceptées et saisies hier par la Gendarmerie, sur une portion de la RN 6 reliant Analalava et Ambanja. La marchandise avait été acheminée par deux véhicules 4x4, probablement vers Ambanja. Mais cette grosse prise s'est accompagnée d’un coup de filet des suspects. Et pas des moindres. Car outre le chauffeur, un ex-député d'Analalava figure aussi dans la liste des individus arrêtés puis conduits à la Brigade d'Ambanja où ils devront être auditionnés.

 

Motif de ces arrestations : l'absence d'une autorisation afin de transporter les concombres de mer chez l'ex-parlementaire en cause et consorts.

De son côté, ce même député s'en défend. Dans son post sur les réseaux sociaux,  il a argué que les holothuries seraient les produits des efforts pour leur culture, donc en vue d'une production personnelle. « Ce sont les exploitations sauvages qui sont poursuivies par la loi », s'empresse d'expliquer l'ex-député d'Analalava en cause. Ce qu'il fallait ainsi démontrer. En attendant, l'enquête menée par la gendarmerie tente de vérifier, confirmer ou surtout infirmer les arguments de défense de cet ancien parlementaire. Faute de quoi, le concerné risque gros. Il est vrai que les holothuries figurent dans la liste des produits locaux tant convoités en Asie, mais dont l'exportation est justement interdite à Madagascar.

 

F.R.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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