Motif de ces arrestations : l'absence d'une autorisation afin de transporter les concombres de mer chez l'ex-parlementaire en cause et consorts.
De son côté, ce même député s'en défend. Dans son post sur les réseaux sociaux, il a argué que les holothuries seraient les produits des efforts pour leur culture, donc en vue d'une production personnelle. « Ce sont les exploitations sauvages qui sont poursuivies par la loi », s'empresse d'expliquer l'ex-député d'Analalava en cause. Ce qu'il fallait ainsi démontrer. En attendant, l'enquête menée par la gendarmerie tente de vérifier, confirmer ou surtout infirmer les arguments de défense de cet ancien parlementaire. Faute de quoi, le concerné risque gros. Il est vrai que les holothuries figurent dans la liste des produits locaux tant convoités en Asie, mais dont l'exportation est justement interdite à Madagascar.
F.R.