Publié dans Société

Intempéries - Rétablir la circulation sur les routes au plus tôt !

Publié le mercredi, 15 janvier 2025
Au niveau de Mahavavy, l’équipe travaille sans relâche malgré la dangereuse montée des eaux Au niveau de Mahavavy, l’équipe travaille sans relâche malgré la dangereuse montée des eaux

Le passage du cyclone Dikeledi a laissé des traces dans le nord de Madagascar, affectant principalement les infrastructures routières de la Région. Bien que les routes et les ponts aient, dans l'ensemble, bien résisté, certains tronçons des axes principaux ont connu des perturbations majeures. La Route nationale 6 (RN 6), reliant Antananarivo et Antsiranana, a été coupée entre Ifasy et Mahavavy en raison de la montée des eaux. De même, la 5ème Route nationale secondaire (RNS 5A), entre Ambilobe et Vohémar, a été touchée au niveau de Manambery. Toutefois, des solutions temporaires ont permis la reprise de la circulation pour les véhicules de moins de 5 tonnes, grâce à l'utilisation d'un ancien pont.

La fragilité des routes nationales demeure une préoccupation majeure, notamment en cas de passage de nouvelles tempêtes. Les autorités, avec à leur tête le ministère des Travaux publics (MTP), ont réagi rapidement. Des équipes techniques au sein des Directions régionales des travaux publics (DRTP), en collaboration avec les Gouvernorats, Districts et Municipalités, se sont mobilisées pour évaluer les dégâts et entreprendre des travaux de réparation. Cette mobilisation illustre la volonté des instances locales et nationales d’assurer la pérennité des infrastructures vitales, bien que ces routes restent vulnérables à des événements climatiques similaires. Sur un autre front, la RN5, reliant Toamasina et Fenoarivo-Atsinanana, n’a pas été épargnée par la montée des eaux, ce qui a momentanément arrêté la circulation. L’entreprise Sinohydro est déjà à pied d’œuvre pour effectuer les travaux nécessaires et rétablir rapidement le trafic sur cet axe crucial.

Priorité aux réparations d’urgences

Selon le directeur général du MTP, Richard Rafidison, les infrastructures temporaires comme les passages à gué ne sont que des solutions provisoires. Les travaux de réparation seront priorisés dès que les eaux se retirent. Ces interventions ne dépasseront pas trois jours, selon les prévisions, permettant ainsi de restaurer rapidement la circulation. « L’utilisation des bacs pour traverser certaines rivières a également été suspendue temporairement, en raison de l’intensité du débit d’eau. Ces traversées reprendront dès que le niveau des eaux aurait baissé, offrant un retour progressif à la normale pour les usagers », indique-t-il. En attendant, les autorités appellent les usagers de la route au calme et à la patience face aux restrictions de circulation imposées par les conditions actuelles. En résumé, bien que l’impact du cyclone Dikeledi ait été contenu sur certaines infrastructures du nord de Madagascar, il met en lumière la fragilité persistante des routes nationales face à de tels événements climatiques. Le MTP et ses partenaires locaux continuent de travailler d’arrache-pied pour apporter des solutions rapides et minimiser les désagréments pour les populations locales et les usagers de la route.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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