Publié dans Société

Accidents de moto durant le week-end - Trois familles endeuillées en moins de 24h

Publié le lundi, 27 janvier 2025

Insensé et impensable ! Trois morts en l'espace de quelques heures seulement, précisément dans la nuit du dimanche à lundi matin derniers, sur les routes de la capitale. A commencer par le drame survenu vers 23h, dimanche dernier à Andraharo, et qui a fauché en quelques secondes deux jeunes cameramen de 26 et 27 ans de la régie Prod d'une chaîne de télévision privée locale. En effet, Antsampitiavana Dimbiniaina Miadana Alifara et Andriamanjaka Fanomezantsoa Nantenaina allaient regagner tranquillement leurs foyers respectifs dont l'un à Ambodivonkely et l'autre à Talatamaty sur une moto lorsqu'un minibus fou de transport de personnel, qui a croisé leur route, les a percutés par le côté, mais de plein fouet, dans les environs d'un concessionnaire automobile à Andraharo. Sous le très violent impact, celui qui était au guidon, à savoir A.D.M.Alifara mourut presque sur le coup d'un polytraumatisme sévère. Ses jambes étaient complètement désarticulées.

Quant à Nantenaina, qui a souffert des mêmes maux, il fut conduit d'urgence vers un hôpital du centre-ville. Malheureusement, la victime a rendu l'âme avant même que ceux qui l'ont secouru n'atteignaient l'hôpital. Mais l'accident a également  causé des blessures sur le chauffeur du minibus Mazda en cause. Selon une source, le choc a déformé le véhicule.

Bien que la Brigade des accidents (BAC) de Tsaralalàna ne soit pas très loquace sur le sujet, elle précise toutefois : « L'homme est assez âgé. Il a fallu l'hospitaliser car il a été choqué, lui aussi », a fait savoir la BAC. Quant à l'origine du drame : un dépassement dangereux. Profitant de la grande fluidité de la circulation sur l'axe, le minibus qui a roulé à une vitesse élevée a dépassé un autre lorsqu'il était tombé brutalement nez à nez avec la moto de nos deux confrères. Le choc fut alors inévitable. Et on connait la suite.

Toujours cette histoire de dépassement

Pas plus tard qu'hier, vers 7h du matin, mais cette fois-ci du côté d'Andranobevava, à la sortie sud du boulevard du marais Masay. Là, un autre motocycliste de 30 ans a également trouvé la mort de façon effroyable. Un camion fut impliqué dans le drame. Cet ancien agent de maintenance d'une société privée et qui domicilié à Isaingy, s'est fait alors littéralement broyer par une roue de ce poids lourd, et au niveau du crâne.

En attendant que la Brigade des accidents de Tsaralalàna ne s'exprime sur cette tragédie, les différentes sources tentent de donner une explication de celle-ci. L'une a avancé que le motocycliste qui allait prendre la rocade menant à Nanisana, via Ankorondrano aurait dépassé une voiture par la droite lorsque le deux-roues lancé à toute vitesse, était passé sur un casseur de vitesse. Ce qui avait produit un effet rebond, et a fait éjecter le motard sur quelques mètres avant qu'il ne se fracasse brutalement sur le bitume. Au même moment, un autre camion qui allait s'engager sur le rond-point du Masay, a pointé. Sa roue arrière a alors broyé la tête du motocycliste, blessé et encore étendu sur le bitume. Le résultat se passe de commentaires. Le chauffeur du poids lourd a été placé en garde à vue dans les locaux de la BAC de la Police à Tsaralalàna. Comme les deux jeunes employés de cette chaîne privée, la dépouille de la victime devrait être autopsiée à la morgue de l'HJRA Ampefiloha où celle des deux premiers ne s'est achevée que vers 20h, hier.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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