Publié dans Société

Drame à Tsaratanàna - Trois petits garçons se noient dans un puits

Publié le mardi, 18 février 2025

Ils se nomment Mamitina Zafihendry (4 ans), Tovondraza ( 2 ans) et Mainty (4 ans). Ces trois petits garçons domiciliés à Antongomena, quartier de Manonga, Commune rurale de Sarobaratra, dans le District de Tsaratanàna, ont péri tragiquement dans une noyade, lundi dernier vers la fin de la matinée. Ils étaient tombés accidentellement au fond d'un puits. Selon les témoignages recueillis, ces enfants ont joué à proximité de ce puits, lequel est situé pas très loin de leur domicile, lorsqu’ils sont accidentellement tombés au fond de ce piège mortel.

Les villageois ont fait tout leur possible pour sauver les malheureux. Un groupe d'entre eux ont transporté les trois petits corps inconscients chez une sage-femme résidant à Morarano, Commune rurale de Sarobaratra, et ce, depuis la localité de Manonga. Ils transportaient trois jeunes enfants inconscients. Après examen, la sage-femme a malheureusement constaté que les enfants étaient déjà décédés. Des gendarmes du poste fixe de Morarano s'y étaient rendus immédiatement afin de constater l'incident. Après les examens médicaux, les corps ont été remis à leur famille respective pour l’inhumation.

F.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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