Publié dans Société

Actions caritatives - Le gouverneur d’Analamanga au chevet des femmes détenues

Publié le mardi, 04 mars 2025

Le gouverneur de la Région d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka, a perpétué sa tradition annuelle, tous les 4 mars, à l'occasion de son anniversaire, en effectuant des actions caritatives. Accompagné du ministre de la Justice, il s'est rendu à la Maison centrale d'Antanimora pour apporter son soutien aux femmes détenues.

Lors de cette visite, le gouverneur a offert divers produits de première nécessité, notamment du savon, de l'huile, du sucre et du sel, destinés aux 786 femmes, enceintes, mères de famille, mineures et doyennes incarcérées. Il a également proféré des mots d'encouragement, en rappelant que « l'incarcération vise la réhabilitation, plutôt que la punition, pour que vous puissiez réintégrer la société dans de meilleures conditions ».

A cette occasion, le gouverneur a promis de contribuer à la réhabilitation et à l'élargissement de l'établissement, déjà surpeuplé en ce moment. « Je souhaite que d'autres responsables se succèderont à venir ici pour vous apporter des aides. 

En tant que femmes, vous êtes d'une importance capitale dans notre société. Quel que soit l'erreur que vous avez commise dans votre communauté, positivez votre situation d'aujourd'hui. Demain sera meilleur si vous croyez en votre destin », a-t-il lancé.

Après la prison d’Antanimora, Hery Rasoamaromaka s'est rendu à la Faculté de théologie de l’église FJKM de l'université Ravelojaona, située à Ambatovinaky, où il a rencontré les étudiants en formation pastorale ainsi que le personnel administratif. Hormis les dotations, il a promis d'envoyer des techniciens pour évaluer les besoins en infrastructures de l'établissement. Au total, il a distribué 105 couvertures, 70 sacs de riz, 105 kg de sucre, 65 bouteilles d'huile, 105 kg de haricots, ainsi que du savon, du lait concentré et des friandises. Ces initiatives illustrent l'engagement du gouverneur à œuvrer pour le bien-être des communautés, 

en conformité avec les directives présidentielles, encourageant les responsables étatiques à accomplir de bonnes actions durant leur mandat. 

E.F.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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