Publié dans Société

Accident de la route - Nécessité de mesures radicales

Publié le jeudi, 10 avril 2025

La sécurité routière est un enjeu crucial qui nécessite des mesures audacieuses pour réduire le nombre de morts sur nos routes. La visite de Jean Todt, l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies à Madagascar, prévue du 9 au 13 avril prochains, illustre cette détermination à sensibiliser le public et les décideurs à l'importance de cette question, tant au niveau régional que mondial. A la suite de la quatrième Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière, qui s’est tenue au Maroc en février 2025, et des conclusions du Rapport mondial sur la sécurité routière 2023, cette mission se veut être un point de départ pour l'instauration de politiques plus efficaces et plus responsables.

Les données fournies par la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) en 2024 révèlent une réalité alarmante : 89% des accidents de la route à Madagascar sont causés par l’imprudence des conducteurs. Il est évident que des comportements tels que la consommation d’alcool, l’excès de vitesse, la somnolence et l'inattention ont des conséquences désastreuses sur la vie humaine. Par conséquent, il devient impératif d'agir sur ces causes humaines pour rendre les routes plus sûres. En effet, des routes sécurisées favorisent non seulement la protection des vies humaines, mais stimulent également le développement économique en permettant un accès plus facile aux lieux de travail, écoles et services essentiels.

Durant son séjour, M. Todt rencontrera divers acteurs notamment des représentants du Gouvernement, des ONG et des membres de la société civile afin de créer des synergies efficaces. Ces échanges viseront à développer des stratégies concrètes et adaptées pour améliorer la sécurité routière à Madagascar, un pays où les accidents sont une cause majeure de mortalité. En unissant les forces de tous les acteurs concernés, l’objectif est de bâtir un environnement routier plus sûr et plus accueillant, en partageant les meilleures pratiques et encourageant un dialogue constructif autour des politiques de sécurité routière. Bref, chaque usager de la route pourra enfin envisager un trajet en toute sérénité.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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