Publié dans Société

Chute d'un minibus dans le vide - 2 personnes succombent, 2 autres dans le coma 

Publié le dimanche, 11 mai 2025

Des morts, des blessés graves avec un véhicule réduit en un amas de tôle froissée ! Tel a été le bilan du drame survenu entre la localité de Mahatsinjo et Ankazobe, sur la RN 4, tôt hier matin. Un minibus Mercedes Sprinter qui a transporté 25 étudiants d'une université privée de Tsimbazaza rentrant d'un voyage d'études à Mahajanga, s'est brusquement dévié de sa trajectoire pour aller ensuite basculer dans le vide, à environ 500 mètres en contrebas de la route.

Résultat : deux jeunes étudiantes qui se trouvaient à bord du véhicule, ont succombé dont l'une sur le coup, selon la Gendarmerie. Par ailleurs, une autre a aussi rendu l'âme dès son arrivée à l'hôpital d'Ankazobe. Actuellement, 12 autres passagers sont blessés, parfois gravement. C'est le cas de deux d'entre eux, qui seraient toujours dans le coma, selon toujours la Gendarmerie.

Le chauffeur introuvable !

D'après toujours les éléments de l'information de la Gendarmerie, le chauffeur se serait momentanément endormi au moment des faits. « Son endormissement s'est produit juste à un moment où il a négocié un virage. Ce qui a inévitablement provoqué l'accident », précise une source au niveau de la Gendarmerie de Manerinerina qui mène l'enquête sur ce drame. « A propos, on ne sait pas encore si le conducteur est mort ou vivant. Pour l'heure, on le recherche encore », poursuit-elle. Hier vers la fin de l'après-midi, des membres du fokonolona qui participaient à l'opération de sauvetage des victimes, fouillaient encore dans la carcasse du Sprinter qui gisait au fond du ravin où il a chuté. Mais en vain. En attendant, le propriétaire du véhicule a été convoqué à la Gendarmerie, tandis que l'enquête se poursuit. Enfin, les parents des étudiants blessés s'étaient rendus à Ankazobe pour se mettre à leur chevet.

 

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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