Publié dans Société

Baccalauréat 2025 - Jour J pour une session sous haute surveillance

Publié le dimanche, 20 juillet 2025

Le coup d'envoi de la session du baccalauréat 2025 sera donné ce matin. Au total, 222.330 candidats se présentent sur la ligne de départ, avec comme premier obstacle la traditionnelle et redoutée épreuve de philosophie. Cette session est marquée par une volonté de fer des autorités de garantir la crédibilité de cet examen officiel, en prenant des mesures de sécurité sans précédent.

 

La philosophie, une épreuve de vérité

Dès 7 heures du matin, les candidats vont plonger dans leurs réflexions pour l'épreuve qui, traditionnellement, ouvre le bal de l’examen : la philosophie. Une matière redoutable et redoutée, non pas par sa complexité, mais parce qu'elle exige une véritable réflexion personnelle. Comme le soulignent de nombreux enseignants, c'est une épreuve où la malhonnêteté a peu de chances de réussir. « Tricher ne servira à rien. Il faut bien utiliser ses méninges lors de cette épreuve et donc bien avoir suivi les cours et les recommandations à l'école », confie l'un d'eux. La dissertation ou le commentaire d’un texte philosophique demande une capacité d'analyse et d'argumentation qui ne peut être simulée.

Tolérance « zéro » pour la fraude

Cette année, le ministère de tutelle a mis un point d'honneur à lutter contre toute tentative de fraude. Les sanctions sont d'une sévérité exemplaire : tout candidat surpris en train de tricher ou complice d'une fraude s'expose à cinq ans d'interdiction de participer à tous les examens officiels. Pour garantir le bon déroulement des épreuves, des moyens considérables ont été déployés. Avant même le début des examens, des opérations policières ont mené à l'arrestation de plusieurs individus accusés de diffuser de faux sujets sur les réseaux sociaux. De plus, un dispositif de surveillance a été renforcé avec l'installation de caméras dans les salles d'examen.

A la veille de ce grand jour, la ministre de l'Enseignement supérieur, Pr Chaminah Loulla, s'est adressée aux candidats via la page Facebook du ministère. Son message se voulait à la fois rassurant et préventif : « Il faut être confiant en votre capacité. Tout d'abord, vous devez acquérir de la connaissance avant d’obtenir le diplôme. Ne tentez pas des actes que vous pourriez regretter plus tard », a-t-elle déclaré, appelant les jeunes à privilégier l'intégrité ainsi que le mérite personnel.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

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