Avec un besoin de 500 techniciens par an, la formation professionnelle des jeunes s’avère indispensable dans ce secteur. De plus, les débouchés restent nombreux, que ce soit dans la création d’emplois que dans les projets et institutions, à en croire la ministre Marie Marcelline Rasoloarisoa. Les techniciens peuvent œuvrer dans la conception, le dépannage, l’installation, etc.
Recrutements assurés
La formation de techniciens sur le système solaire photovoltaïque au lycée technique professionnel (LTP) d’Alarobia résulte de la collaboration avec plusieurs partenaires, coordonnée par le ministère de tutelle. Puisqu’il s’agit d’une formation en alternance, 40 % se composent d’enseignement théorique au lycée tandis que 60 % comprennent des pratiques auprès des entreprises partenaires du programme, d’après le proviseur de l’établissement, Jean Iréné Ramasiampy. Les jeunes techniciens sont aussitôt recrutés par les entreprises une fois la formation achevée. Quant à leur sélection pour suivre la formation de quelques mois, les postulants devraient avoir le niveau Bac technique ou scientifique. Ils sont sélectionnés par voie de concours, après lequel le nombre d’admis tient compte des places disponibles et des besoins des entreprises partenaires.
Pour leur part, les partenaires de mise en œuvre de cette formation en alternance s’assurent de la conception, du bon déroulement et de l’accompagnement du programme. A l’exemple de l’Institut européen de coopération et de développement (IECD), celui-ci a apporté son soutien dans la formation des formateurs, l’amélioration du curricula ou encore la facilitation des relations entre l’établissement de formation et les entreprises partenaires. Dans tous les cas, le système solaire photovoltaïque occupe désormais une place dans la formation professionnelle des jeunes techniciens, répondant aux demandes des professionnels...
Patricia R.