Publié dans Société

Autonomisation des femmes rurales - L’agriculture comme outil de transformation sociale

Publié le mardi, 09 septembre 2025

« Nouvelle ferme des femmes africaines ». Ce projet se trouve au cœur du partenariat entre le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), le secrétariat d’Etat auprès de la Présidence de la République en charge de la Souveraineté alimentaire et la Fédération des femmes de la Province du Hunan au sein de la République populaire de Chine. Cette dernière, berceau du riz hybride, regroupe environ 37 millions de femmes membres, selon les informations recueillies. Le mémorandum de coopération tripartite a été signé hier à Ampefiloha. 

 

Ce projet dépasse le cadre agricole pour devenir un véritable outil de transformation sociale. Il vise à former et accompagner les femmes rurales pour améliorer leurs compétences et leur autonomie économique, ainsi qu’à renforcer la production agricole et contribuer à la souveraineté alimentaire de Madagascar. Le projet ambitionne également de développer des initiatives inclusives, au service du développement durable. « Les femmes rurales vont bénéficier de formation et d’accompagnement, par exemple sur la culture du riz hybride », avance Marie Marcelline Rasoloarisoa, numéro Un du METFP. D’ailleurs, des formateurs malagasy auront l’occasion de se former en Chine, afin que les femmes rurales puissent être soutenues. A travers ce partenariat, le Gouvernement malagasy réaffirme son engagement à soutenir les communautés rurales, valoriser le rôle central des femmes et renforcer la coopération internationale en faveur d’un développement agricole durable et inclusif...

 

P.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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