Cette formation s’est tenue récemment, dans un contexte où les autorités cherchent à renforcer la résilience des filières agricoles face aux aléas climatiques et aux besoins croissants du marché. L’enjeu est double : améliorer la sécurité alimentaire et permettre aux paysans d’accroître leurs revenus. A titre d’exemple, dans la Commune de Behenjy, la demande en maïs est forte, mais l’offre locale reste insuffisante. En plus des formations, un programme de « paysans relais » sera mis en place. Les agriculteurs déjà formés partageront leurs savoir-faire chez leurs pairs, afin d’ancrer durablement les bonnes pratiques au niveau communautaire.
Cependant, plusieurs défis persistent, notamment les maladies des cultures, l’absence de pistes de desserte agricole, le manque de revenus suffisants pour couvrir les besoins quotidiens, et la difficulté à écouler la production. Les acteurs du secteur insistent ainsi sur la nécessité d’une politique claire pour mieux équilibrer l’offre et la demande, selon les spécificités de chaque zone. Car la modernisation de l’agriculture malagasy passe à la fois par la formation, l’innovation technique et un soutien fort émanant de l’Etat et de ses partenaires.
« Lorsque les paysans disposent d’outils et de connaissances adaptés, ils peuvent non seulement améliorer leur niveau de vie, mais aussi contribuer à la prospérité de tout le territoire », explique Sergio Hajarison, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.
E.F.