Publié dans Société

Eglise catholique de Madagascar - Les 10 diocèses célèbrent leur jubilé 

Publié le dimanche, 14 septembre 2025

Le 14 septembre a été une date historique pour l'Eglise catholique. Celle-ci a été consacrée à la célébration des 70 années d’existence des 10 diocèses de Madagascar, à savoir celui d’Antananarivo, Antsirabe, Miarinarivo, Antsiranana, Ambanja, Mahajanga, Fianarantsoa, Toamasina, Taolagnaro et Morondava. L’évènement a été placé sous le signe de l’unité, de la foi et du développement. 

 

Pour le diocèse de Toamasina, la messe solennelle a été présidée par le Cardinal Désiré Tsarahazana. Selon le Cardinal, la création des diocèses est une étape majeure dans l’organisation pastorale de l’Eglise à Madagascar. Ce n’est pas seulement une commémoration historique, mais également une invitation à relire notre parcours à la lumière de l’Esprit saint et à renouveler l’engagement pour relever les défis.

Au cours de cette décennie, chaque diocèse a œuvré activement pour témoigner la bonté du Christ. Des écoles ont été créées pour offrir aux jeunes une éducation basée sur les valeurs chrétiennes. Par ailleurs, des dispensaires et centres de santé ont été bâtis pour soigner les malades, souvent dans des zones reculées. En parallèle, des projets de développement communautaire ont contribué à la promotion humaine et à la solidarité entre les populations.

Dans l’Eglise catholique, devenir un diocèse est une étape importante. C’est une décision du Pape, à l’issue d’une étude réalisée par la Congrégation pour l’évangélisation et les Eglises locales à Rome (Italie). Les 10 diocèses de Madagascar ont été promus le 14 septembre 1955.

En parallèle avec cet événement, le Pape Léon XIV a soufflé hier ses 70 bougies. De son vrai nom Robert Francis Prevost, il est né à Chicago, aux Etats-Unis, le 14 septembre 1955. Fils de Louis Marius Prevost et de Mildred Martinez, il a deux frères appelés Louis Martín et John Joseph. Le 8 mai dernier, il a été élu pour succéder au Pape François au sein du siège apostolique. 

 

Anatra R.

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff