Publié dans Société

Meurtre à Ambohitrimanjaka - Un cambriolage cachait un complot familial macabre

Publié le mercredi, 17 septembre 2025

Ce qui semblait être un cambriolage ayant tragiquement mal tourné à Ambohitrimanjaka s'est révélé être un assassinat méticuleusement planifié. Grâce à une enquête approfondie menée par la Gendarmerie, le cerveau d'un plan machiavélique et ses complices ont été arrêtés, révélant une sombre affaire de règlement de comptes familial. Les faits remontent au 26 août 2025, lorsqu'un propriétaire de maison à Ambohitrimanjaka a été retrouvé mort suite à une effraction à son domicile. Dans un premier temps, tout laissait croire à une attaque de malfaiteurs. Cependant, les investigations menées par les Forces de l'ordre ont rapidement orienté les soupçons vers une piste bien plus complexe.

Le dénouement de l'affaire a eu lieu à Antanety, dans la commune d'Ampanotokana, où une opération conjointe de la brigade de Gendarmerie de Mahitsy et du poste avancé d'Ampanotokana a permis l'arrestation des quatre hommes ayant perpétré l'attaque. Leurs interrogatoires ont mis au jour la vérité : ils n'étaient que des exécutants. 

En effet, l'enquête a révélé que trois femmes avaient orchestré l'assassinat en raison d'un différend familial. Le cerveau de l'opération, une femme résidant à Antsahafoy (Ambohitrimanjaka), a planifié le crime. Une de ses parentes, habitant Ampanotokana, a servi d'intermédiaire pour recruter les quatre tueurs à gages. Les commanditaires auraient également fourni aux assaillants une potion soporifique traditionnelle "fanafody gasy" destinée à neutraliser la victime. Au total, les sept personnes impliquées – les quatre assaillants et les trois femmes commanditaires – ont été appréhendées. Une fois les procédures d'enquête terminées, elles seront toutes déférées devant la justice. La Gendarmerie a profité de cette résolution pour rappeler l'importance de la collaboration citoyenne, soulignant que les informations fournies par la population sont cruciales pour garantir la sécurité. Cette affaire est un rappel glaçant que, comme le dit l'adage, " le mal a de multiples visages et l'ennemi n'est souvent pas loin", incitant chacun à la plus grande vigilance.

 

N.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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