Publié dans Société

Manifestations - Retour progressif aux activités quotidiennes

Publié le mardi, 30 septembre 2025

Entre travail, angoisse et prudence. Après plusieurs jours marqués par un arrêt total des activités à cause des manifestations qui se sont produites dans le pays, la vie reprend peu à peu son cours normal dans certains endroits, hors du centre-ville. Depuis hier matin, les rues sont plus animées avec quelques embouteillages, les transports en commun ont réapparu dans la circulation. Les travailleurs sortent chez eux. Les taxis-be, taxis-motos et taxis urbains sont plus nombreux que ces derniers jours et travaillent toute la journée, si jusqu'à lundi, ils ont déserté les rues plus tôt. Des commerces et bureaux ont rouvert leurs portes, même si celles-ci ne sont pas encore grandes ouvertes. 

 

Du côté de Tsaralalàna, plusieurs magasins sont ouverts tôt le matin afin d'approvisionner les consommateurs, tandis que les commerçants ambulants et les marchands de légumes ont étalé leurs marchandises dans les rues. « Il y a moins de tensions dans notre quartier. J’ai donc décidé de recommencer à vendre, même si les clients se font encore rares », témoigne Saholy, vendeuse d'ustensiles de cuisine à Ambodin'Isotry. Une longue file d’attente est constatée devant les magasins de distribution et grossistes de produits de première nécessité (PPN), de kits d'hygiène et de nettoyage, malgré le fait que les prix sont encore élevés à cause des difficultés d’approvisionnement, selon les commerçants.

Plusieurs écoles ont également repris les cours. Les professeurs ont plutôt opté pour les révisions, puisque la moitié des élèves sont encore absents. Des parents préfèrent encore attendre la stabilisation définitive de la situation avant d’envoyer leurs enfants en classe. Ils ont le choix, selon les établissements scolaires. Tout un chacun est responsable de la sécurité des élèves. Toutefois, plusieurs secteurs d’activité restent encore prudents.

Si le retour aux activités apporte de l'espoir pour certains, beaucoup s’interrogent à propos de l’avenir. En attendant, la population reprend peu à peu ses activités.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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