Une attention particulière est portée aux enjeux liés à la biodiversité et à l’exploitation minière. Elle a réuni des chercheurs et chercheuses, praticiens et praticiennes, artistes et responsables politiques dans un atelier d’idées favorisant le croisement des disciplines et le renouvellement des approches face aux enjeux contemporains.
Parmi les participants à la conférence, le Pr Josie Dominique, enseignante-chercheure au sein de l’université d’Antsiranana, et non moins la directrice de la recherche et de l’innovation au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique (MESUPRES), a exprimé l’importance de la richesse qui fait partie de la culture locale. Elle a aussi parlé de la consommation du khat qui ne doit surtout pas se faire au détriment de l’environnement, ni du bien-être social et économique. Pour sa part, la coordinatrice régionale du Laboratoire de l’océan Indien, Dr Randrianina Radilofe, a précisé que la conférence « Les voix du vivant » cherche à impulser une culture de pensée critique, à dynamiser le débat public et scientifique autour de la préservation du vivant, ainsi qu’à promouvoir une utilisation soutenable des ressources naturelles.
Recueillis par P.R.