« Nous l’avons interpellé alors qu’il marchait tranquillement dans la rue », confie une source au sein de la brigade. Avant son arrestation, sa mère et son frère ont déjà été entendus par les enquêteurs. La mère aurait souvent exprimé son désarroi face au comportement délinquant de son fils.
Un crime pour une somme dérisoire
D’après ses propres déclarations, le suspect entretenait une relation amoureuse avec la voisine immédiate de la victime. Le couple aurait nourri l’idée de s’emparer de l’argent supposément détenu par la septuagénaire, une retraitée vivant seule. Malheureusement, cette dernière n’avait pas encore perçu sa pension le jour du drame.
« Le jeune homme a tué la victime alors qu’elle ne possédait qu’une petite somme d’argent et son téléphone », précise une source proche du dossier. Lors de son interpellation, les gendarmes n’ont retrouvé sur lui qu’un téléphone, un sac banane et cette modeste somme.
Les premiers éléments de l’enquête laissent penser que la victime a d’abord été étouffée à l’aide d’un oreiller avant d’être poignardée, au moins dix plaies recensées au cou. Aucun signe d’effraction n’a été constaté, hormis la disparition du téléphone. Le jour du meurtre, la septuagénaire avait encore parlé à ses enfants vers 13 heures, avant de cesser toute communication deux heures plus tard.
Une femme affaiblie et isolée
Atteinte d’arthrose, Aimée Ravoniarisoa se déplaçait à l’aide d’une béquille et recevait rarement des visites, en dehors de ses proches et de ses employés de maison.
L’affaire est désormais entre les mains de la justice qui devra déterminer le sort du jeune suspect.
Franck R.