Publié dans Société

Suspension maintenue des cours - Des lycéens manifestent sur la place du 13 Mai 

Publié le lundi, 03 novembre 2025

« Qu’en est-il de notre droit fondamental ? ». Des élèves du Lycée Jean Joseph Rabearivelo (LJJR) se sont posé cette question, écrite dans l’une des pancartes érigés sur la place du 13 Mai. Mécontents de la suspension des cours, ils étaient sortis en furie de leur établissement pour rejoindre la place, hier. « Cela fait maintenant plus d’un mois que nous n’avons pas eu de cours à cause de la grève des enseignants.

Les responsables ministériels devraient résoudre ce problème parce que nous devrions retourner en classe. Dans le cas contraire, rendez à nos parents les droits qu’ils ont payés », ont-ils crié. Ils ont également lancé un appel à tous les élèves victimes de la grève des enseignants à les rejoindre et manifester sur la place du 13 Mai. Questionné à ce sujet, un responsable au sein du LJJR a précisé que la manifestation des élèves relève de leur propre initiative. Toutefois, les élèves devraient éviter de perturber la circulation en centre-ville, d’où l’importance de l’encadrement des éléments des Forces de l’ordre sur les lieux.

Pour leur part, les enseignants grévistes campent sur leur position de suspendre les cours. C’est le cas de ceux du Lycée Moderne Ampefiloha (LMA), du LJJR ainsi que ceux rassemblés dans des associations et groupements. « Nous n’allons pas reprendre l’enseignement qu’une fois un protocole d’accord signé avec les responsables étatiques. Une commission de suivi et d’intervention devrait également être mise en place », ont déclaré les enseignants au sein du LJJR. « La ministre de tutelle devrait faire une descente et parler directement avec nous. Nos revendications restent les mêmes, c’est-à-dire la révision de l’indemnité de craie à 200.000 ariary et celle de logement à 300.000 ariary, sans oublier l’intégration et le rapprochement des ménages », ont ajouté ceux du LMA.

La ministre de tutelle, Elys Karena Hanitriniaina, a quant à elle reconnu que la situation n’est pas encore résolue. « Les élèves auraient dû reprendre les cours aujourd’hui, mais ce n’est pas le cas. Attristés, ils se sont regroupés dans l’enceinte du ministère. D’un autre côté, les enseignants ont leurs maux que nous essayons de résoudre », a-t-elle affirmé hier. Dans tous les cas, la tension risque de perdurer si des mesures ne seront pas prises à court terme...

P.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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