Dans un état de détresse palpable, la mère de l’enfant n’a pas hésité à pointer du doigt sa rivale, l’accusant d’avoir fait subir à Miguel de mauvais traitements répétés, allant jusqu’à évoquer un possible rituel macabre. Le caractère barbare du crime ne fait guère de doute : au moins cinq plaies auraient été relevées sur le corps du garçonnet, causées par un objet contondant, dont certaines au niveau du crâne.
Quant au second suspect écroué, présenté comme l’auteur présumé du meurtre, il aurait fini par passer aux aveux, toujours selon des sources proches de l’enquête. Une instruction au fond, prévue à la mi-décembre, devra déterminer avec précision les responsabilités de chacun.
Le petit Miguel repose désormais au caveau familial d’Ambohitanety, à Alasora, où il a été inhumé il y a deux semaines. En parallèle, les autres protagonistes de cette sombre affaire ont été maintenus en garde à vue dans les locaux de la Brigade criminelle (BC) à Anosy.
Pour rappel, le drame se serait déroulé dans une maison en construction située juste en face du domicile du père et de la belle-mère de la victime, à Ankaditoho Tsimbazaza, un jour seulement après l’anniversaire de l’enfant. Des traces de sang, potentiellement celles de Miguel, y auraient été découvertes. Trois individus auraient également été aperçus, lampe à la main, à l’intérieur de cette bâtisse inachevée, en pleine nuit. Le gardien des lieux, arrivé tardivement sur son poste, n’aurait pu fournir que peu d’éléments, un détail qui continue d’alimenter le mystère.
Grâce aux investigations menées, la Police a pu interpeller les trois suspects encore en cavale, tandis que la belle-mère de Miguel avait déjà été appréhendée auparavant. Désormais, la balle est dans le camp de la justice, appelée à faire toute la lumière sur ce crime qui bouleverse encore l’opinion.
Franck R.








