Un voile de mystère entoure la disparition tragique d’un adjudant-chef de la Gendarmerie en poste à l’Ecole supérieure de cette Force à Moramanga. Le drame s’est produit mardi dernier, non pas dans l’enceinte d’une caserne, mais au sein même de son foyer conjugal, dans cette ville du Mangoro.
Selon une source issue d’une unité locale de la Gendarmerie, la victime a été découverte inerte, baignant dans une flaque de sang, sur le carrelage de sa salle de bain. Les premiers éléments recueillis laissent croire que le décès aurait été causé par au moins un tir d’arme à feu, vraisemblablement issu d’un pistolet automatique.
D’après les témoignages rapportés, ce sont des voisins qui auraient entendu une forte détonation avant de se précipiter au domicile de l’adjudant-chef pour comprendre ce qui venait de se produire. « Ce sont eux qui ont donné l’alerte après avoir entendu le coup de feu », confie la même source.
Si la piste du suicide est, pour l’heure, avancée comme hypothèse principale, les autorités restent extrêmement prudentes. « Il est encore trop tôt pour affirmer s’il s’agit réellement d’un suicide. L’enquête ne fait que commencer », insiste la source sécuritaire, soulignant le flou persistant autour de cette affaire.
Certaines informations évoquent la présence de l’épouse de la victime au moment du drame. Toutefois, la Gendarmerie se refuse à toute confirmation hâtive. « Les investigations en cours cherchent à déterminer si l’adjudant-chef était seul ou non à son domicile lors des faits », précise-t-elle.
Après autopsie réalisée par un médecin, la dépouille a été remise à la famille pour les funérailles. Le défunt laisse derrière lui une veuve et deux enfants, désormais plongés dans la douleur.
L’enquête se poursuit afin de faire toute la lumière sur ce drame aussi tragique que troublant.
Franck R.








