Du côté de l’Ikopa, une légère montée est enregistrée, mais la situation demeure stable. A la station hydrométrique d’Ambohimanambola, le niveau atteint 1,40 m, gagnant 0,01 m au cours des dernières 24 heures. Ce secteur reste éloigné du seuil d’alerte fixé à 3,50 m. A l'échelle de Bevomanga, on observe également une petite augmentation. Le niveau de Bevomanga est de 1,37 m, soit une hausse de 0,06 m en une journée. Pourtant, il n'y a pas encore d’incidence préoccupante à ce stade. La rivière Mamba présente elle aussi une progression insignifiante du niveau d’eau. A Ambohidroa, la mesure est de 0,32 m, avec une hausse de 0,02 m en 24 heures. Selon l’APIPA, cette hausse graduelle ne provoque pour l’instant aucun impact sur les communautés riveraines. Afin de lutter contre la montée des eaux dans la Capitale, des équipes techniques suivent de près l’évolution de la situation. « Le public sera informé en cas d’évolution défavorable », indique-t-on.
Pour cette saison cyclonique 2025- 2026, des activités supérieures aux valeurs normales sont prévues. Si chaque année, entre 3 à 8 cyclones sont recensés, 10 à 14 sont attendus durant cette saison, selon le rapport de tendance d'activités pour le sud-ouest de l'Océan Indien, émis par Météo France. La saison a déjà commencé par 3 tempêtes déjà nommées. Entre 5 à 8 pourraient atteindre le stade de cyclone tropical, la valeur normale étant de 5 cyclones par saison. Ce phénomène est dû à une condition favorable avec des températures de la mer plus chaudes que d'habitude et une activité pluvio-orageuse marquée sur l'Est du bassin.
Anatra R.








