Publié dans Société

Paraky-Namontana - Un gang armé prend d’assaut plusieurs commerces

Publié le jeudi, 17 janvier 2019

Scène de panique générale vers 19h mercredi dans le quartier de l’Ouest  Mananjara (Paraky), près de Soanierana. Un gang composé de 5 individus équipés d’armes à feu y a semé la terreur en les faisant crépiter.Du coup, les gens couraient dans tous les sens afin d’échapper au terrible danger qui les a guettés à tout moment. A leurs yeux, le risque de récolter des balles perdues n’était donc pas à minimiser. Il s’agit d’une stratégie des assaillants afin qu’ils puissent s’assurer d’une plus grande liberté de manœuvre ou d’action. 

A commencer par leur incursion et leur méfait dans un petit magasin du coin. Là,  pendant que deux larrons ont monté la garde à l’extérieur, trois  autres  ont tout raflé à l’intérieur : somme d’argent, téléphones portables ainsi que d’autres objets se trouvant à la portée de leurs mains. Boutiquiers et clients qui y étaient présents, ont été dévalisés de cette façon.

Par la suite, le gang s’est dirigé, comme si de rien n’était vers Namontana où ils ont recommencé le même manège. Cette fois-ci, trois autres échoppes ont été visées. Le plus curieux dans tout cela, c’est que des témoins semblaient être tétanisés par la peur et auraient même oublié le réflexe d’alerter la Police.

A part donc ces hold-up spectaculaires dans le 4e Arrondissement, d’autres bandits ont parallèlement fait parler d’eux, cette fois dans le 8e. Là, un résident chinois s’était fait attaquer dans sa voiture lorsqu’un gang roulant à bord de moto lui a barré la voie, exactement comme ce qui est arrivé à un  autre chinois sur la voie express du Marais Masay, toujours mercredi dernier.

Tout cela montre donc une soudaine et inquiétante recrudescence des attaques armées dans la Capitale et ses environs. Les observateurs estiment que cette période transitoire où le pays allait changer de dirigeants, en soit une explication.

Franck Roland

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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