Publié dans Société

Période cyclonique - Plusieurs zones à risque d’effondrement dans la Capitale

Publié le lundi, 21 janvier 2019

Jusqu’à l’heure où nous écrivons cet article, onze personnes ont perdu la vie dans des circonstances tragiques, au cours du week-end. Un glissement de terrain a en effet entraîné, samedi soir, l’effondrement de plusieurs maisons à Tsimialonjafy, sur les hauteurs de la Capitale. Selon les informations recueillies, les infiltrations et le sol gorgé d’eau à cause des fortes pluies sont à l’origine de l’écroulement d’une maison, qui s’écrase à son tour sur trois autres, en contrebas. Des membres de familles ont payé de leur propre vie, des proches sont accablés par la disparition de leurs proches, mais surtout d’autres habitants des mêmes lieux sont anxieux de ce qui pourront leur arriver prochainement, étant donné que leurs maisons sont également menacées par l’effondrement. « Nous habitons ici depuis plusieurs années, nous n’avons pas d’autres chez-nous, ni d’autres endroits qui peuvent nous accueillir. Nous sommes conscients de ce qui pourra arriver mais nous n’avons pas de solution. L’état pourra-t-il nous donner un nouveau logement ? Il faudrait quand-même proposer des solutions avant de faire évacuer les familles vivant dans les zones à risques », confie une mère de famille vivant sur la Haute ville d’Antananarivo.


Solutions
Effectivement des solutions devront êtres proposés et cela ne devrait pas attendre. Et puisque plusieurs hauts responsables du gouvernement sont déjà venus sur place,  pour un premier point de situation, les propositions de solutions ne devront pas tarder. Par contre, avec ces pluies incessantes, et parce que plusieurs bâtisses datent de presque un siècle à Antananarivo, les risques d’éboulement sont partout. Ceux qui vivent dans les zones à risques d’effondrement devront au plus vite quitter les lieux étant donné que la pluie n’arrêtera pas de s’abattre dans la Capitale à cause du cyclone qui peut s’approcher à tout moment vers la Grande Ile. Ainsi, après l’effondrement de samedi, plusieurs endroits se situant sur la Haute ville de la Capitale sont également menacé par l’effondrement. Les habitants notamment de Ambohimitsimbina, Ankadilalana, Manjakamiadana, Fort Voyron, Ambohipotsy, Manjakamiadana (versant Ouest) ou encore Tunnel Ambanidia  et Ambohijatovo Avaratra devront être prudents et devront prendre au plus vite des décisions car ces zones sont classés zone rouges d’éboulement. « Si quitter leur domicile pourra empêcher d’autres drames se produire, qu’ils le fassent ! », appelle un citoyen sur facebook. Des responsabilités du Ministère des travaux publics devront être également prises notamment l’enlèvement des gros rochers pouvant causer des dégâts si possibles. A noter que parmi les solutions figure les mises en place d’un anti-éboulement par maille métallique.
Tahiana Andrianiaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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