Publié dans Société

Eboulement à Tsimialonjafy-Mahamasina - Les derniers corps ramenés sur la terre ferme

Publié le vendredi, 25 janvier 2019

Une semaine ou presque de recherches inlassables,  les corps des quatre victimes  enfouis sous terre à la suite du terrible éboulement survenu à Tsimialonjafy-Mahamasina, ont été tous finalement retrouvés. Les deux derniers, ceux d’un couple, et qui ont posé le plus grand problème aux sauveteurs, ont été dégagés des décombres dans la soirée du jeudi 24 janvier. Ce qui ramène donc à 16 le nombre des victimes tuées à la suite des intempéries dans le pays. 

« Le cadavre de la femme était remonté en surface en premier vers 21h. Ce n’était seulement que deux heures après que celui de son mari fut à son tour retrouvé. L’extirpation des dépouilles des malheureux ont ainsi marqué la fin de ces recherches particulièrement longues et ardues », a déclaré le commandant Randrianarisoa, le chef de corps des sapeurs-pompiers à Tsaralalàna. Bien que les restes humains récemment dégagés des décombres soient déjà en état de décomposition avancée, les sauveteurs ont pu encore les identifier. Les pompiers, les militaires (Etat-major) et le Corps de protection civile (CPC), les policiers, les gendarmes, sans oublier tous les volontaires comme les scouts (« Fanilo ») ou autres, ont donc pu finalement crier victoire.

 

D’après le commandant, la tâche des sapeurs-pompiers a été rendue difficile par le fait qu’un  monticule d’environ 4 mètres de hauteur, a totalement submergé l’endroit où les deux cadavres furent piégés. Et pour cause, le glissement de terrain proprement dit. Mais celui-ci a ensuite rasé les habitations des victimes comme par effet domino. Ce qui veut dire que les éboulements ont créé un chaos, sinon un bouleversement total de la configuration initiale du terrain où étaient bâties les maisons. Certes, la fin des travaux de sauvetage et de recherche était annoncée triomphalement, du moins côté pompiers. Il reste encore pour eux de peaufiner le travail de post-sauvetage sur les lieux. Selon toujours leur chef de corps, qui a encadré ses hommes du début jusqu’à la fin de cette mission particulièrement difficile et périlleuse, les pompiers doivent retourner encore à Tsimialonjafy, et ce, dès hier même. La reconnaissance et autres contrôles sont la prochaine phase de leur intervention sur place. L’objectif est de prévenir une éventuelle survenue d’autres drames. « Nos éléments sont partis en reconnaissance dans tous les recoins de la hauteur de Tsimialonjafy pour tenter de déceler des rochers ou autres terrains qui menacent encore de provoquer des éboulis. Il faudra donc  les enlever ! », a-t-il continué. Un bref rappel des faits s’impose. Dans la soirée de samedi dernier, des éboulements de terrain ont provoqué la destruction de 4 maisons dans le quartier de Tsimialonjafy. Les pertes sont lourdes, et plus particulièrement pour cette petite famille de 4 personnes où seule la mère a pu en réchapper, son époux et ses 2 enfants ayant péri dans le drame.

Franck Roland

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff