Publié dans Société

Ampandrana Ankadivato - Un trentenaire émasculé, une passante violée

Publié le dimanche, 03 mars 2019

Une soudaine explosion d’insécurité meurtrière a endeuillé une petite famille résidant à Ampandrana Ouest le week-end dernier. Vers 8h du matin samedi 2 mars dernier, un père de famille de 32 ans devait  succomber à la suite d’une agression barbare. Son ou ses agresseurs l’avaient d’abord  chloroformé puis émasculé. Il avait été retrouvé en sang et la bouche encombrée d’un chiffon imbibé de ce produit dans les buissons (ala fatàka) d’un escalier mal famé situé  juste en amont de la résidence Orchidée (près de l’ex-Kyou) à Ampandrana-Ankadivato. “C’était une passante qui l’a retrouvé dans cet endroit-là. Il put lui encore dire son adresse et lui prier d’informer sa famille”, explique une source auprès des proches de la victime.

La somme de 1,2 million ariary qu’il avait sur lui avait été volée. Transporté à l’hôpital, le malheureux a finalement rendu l’âme quelques moments à peine après les ultimes tentatives des médecins pour le maintenir en vie. C’est  là que tout le mystère sur cette affaire réside. “Nous ne comprenons toujours pas  pourquoi il s’était rendu justement à cet endroit, qui n’était pas prévu dans son itinéraire”, s’alarme sa tante. En réalité, le trentenaire a envisagé de se rendre à Anosizato pour prendre le taxi-brousse, qui devait le transporter à Arivonimamo ce samedi matin-là. Il avait rendez-vous pour affaire, explique-t-on encore.

Toujours samedi, la Brigade criminelle Anosy était saisie de l’affaire. En attendant les tenants et les aboutissants de son enquête, ses proches ont un soupçon  sur les relations d’affaires de la victime. “Nous craignons que les assassins l’auraient attiré dans un piège pour l’éliminer afin de voler l’argent qu’il avait sur lui. Nous supposons que  la personne qui a fait ça aurait eu connaissance de son emploi du temps du samedi matin dernier et aurait lui demandé de venir dans ce secteur d’Ankadivato pour l’éliminer”, affirme notre interlocutrice. Le trentenaire qui faisait du business a laissé une veuve et deux fillettes.

Le lendemain au même endroit une autre agression semant le doute des riverains s’est produite. Une jeune femme, « modèle photo » de son état y était violée et poignardée. Au moment de son évacuation à l’hôpital, la victime respirait encore. Actuellement, on ne connait rien encore de son sort.

 Franck Roland

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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