Publié dans Société

Palais des sports à Mahamasina - Quand des policiers agressent des journalistes

Publié le lundi, 20 mai 2019

Samedi dernier, un officier de police, ex-journaliste, a insulté publiquement un reporter-photographe et a ordonné la confiscation de son appareil photo. Dans le feu de l’action, ce dernier a été blessé et son outil de travail est endommagé. Quelques secondes avant le dernier coup de sifflet, des policiers en tenue civile venus pour assister à la deuxième demi-finale du « Smatching » au Palais des sports, Mahamasina, ont eu une dispute sous les regards attentifs des journalistes qui ont été présents. Un reporter-photographe du quotidien « Free news » a eu le reflexe de les prendre en photo. L’un des éléments des Forces de l’ordre, un officier de police, et qui s’avère être un ex-journaliste fait-diversier,  a remarqué ce geste et s’est précipité vers lui pour arrêter la prise. Des insultes avec des gros mots lui ont été adressés pour qu’il rende son appareil photo et efface le cliché. Pourtant, le journaliste s’est défendu et a exigé une explication.

Au lieu de régler la mésentente à l’amiable, l’officier soutenu par ses subordonnés en uniforme, pris de colère, a ordonné à des éléments de l’Unité d’intervention rapide (UIR) de lui arracher cet appareil photo. Toutefois, pour un maintien solide de l’appareil et afin de le transporter plus facilement, le photographe a enroulé la sangle de celui-ci autour de son bras. Par conséquent, il a été emporté avec l’appareil au moment où un élément de  l’UIR le lui a ôté violemment. De plus, ce policier n’a pas hésité à le saisir par l’objectif avant, sans se soucier de son importance ni de sa valeur. Après avoir traversé les chaises en tombant, le reporter-photographe s’est blessé sur l’avant-bras et dans la partie de sa jambe antérieure. Et quelque temps après, il a commencé à avoir d’autres douleurs. Quant à l’appareil photo, il a subi un gros choc avant d’être saisi. En outre, l’une des deux autres femmes journalistes-reporters assises à ses côtés, a été également touchée. Elle a fini par atterrir sous la chaise. Après cette violente altercation, les éléments de l’UIR se sont emparés de l’appareil photo qui renferme toutes les images se rapportant aux reportages dudit photographe au cours de la journée du samedi, en se dirigeant vers la porte de la sortie. Quant au reporter photographe blessé, il a informé sur l’heure son patron de presse. Entre-temps, des menaces ont été encore lancées. Un policier qui vient de reprendre service et n’ayant pas été présent au moment des faits, a même avancé que les journalistes tentent d’empirer cette affaire. Il suffit juste de récupérer l’appareil photo sans faire toute une histoire, a-t-il suggéré.

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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