Publié dans Société

Circoncision de masse - La Polyclinique d’Ilafy mise sur la qualité

Publié le dimanche, 16 juin 2019

Depuis 2006, la Polyclinique d’Ilafy organise, tout le mois de juin, une circoncision de masse dans la Commune d’Ankadikely-Ilafy, son lieu d’implantation. Samedi dernier, 47 enfants issus de 18 Fokontany d’Ilafy ont été circoncis. Agés d’un à cinq ans, ces petits garçons ont également reçu des friandises et des jouets, outre la prise en charge gratuite. L’opération a été réalisée par une vingtaine de personnels médicaux dont 6 chirurgiens. D’après le docteur Georges Rakotoarison, directeur médical de la Polyclinique d’Ilafy, cet établissement se concentre surtout sur la qualité de la chirurgie. « Bon nombre de parents ne sont pas convaincus par la circoncision collective puisqu’ils ont peur de la qualité de l’opération et sont très exigeants par rapport à l’hygiène et la santé de leurs progénitures. Mais pour nous, notre priorité est la qualité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le nombre des enfants opérés est limité », avance-t-il. Depuis ces dizaines d’années de partenariat avec ladite Commune, l’établissement hospitalier n’a jamais reçu aucune plainte venant des parents à propos d’une complication médicale ou d’une mauvaise prise en charge des enfants.

D’ailleurs, Rasoanindriana, une grand-mère de six garçons, en témoigne. Cette femme attend toujours la tenue de cette opération pour circoncire ses petits-enfants. Pour elle, il vaut mieux attendre cette circoncision de masse, plutôt que de consulter d’autres médecins, notamment des tradipraticiens, une pratique courante dans sa localité. Outre un engagement citoyen, cette circoncision collective a pour objectif d’aider les parents en difficulté. D’ailleurs, le coût d’une opération, utilisant la haute technologie, varie actuellement aux alentours de 30 000 à 100 000 ariary.
En cas de complication, les petits garçons circoncis peuvent consulter la Polyclinique pour un traitement gratuit.
Anatra R.

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff