Publié dans Société

Ankazobe - Coup de filet sur un prisonnier condamné à perpétuité

Publié le jeudi, 18 juillet 2019

La Brigade de gendarmerie d'Ankazobe a réalisé un coup de filet vers 8h du matin mercredi dernier dans la Commune rurale de Talatanangavo. Sur la base d'un renseignement, ses éléments ont pu capturer un évadé de la prison de Maevatanàna. Il s'agit d'un prisonnier rendu tristement célèbre par sa dangerosité et les crimes qu'il a commis dans le passé selon un responsable au sein de ladite brigade. « A vrai dire, il fut dénoncé par un résident de Talatanangavo,  celui qui l'a en même temps hébergé », selon l'information.

 

Le fugitif était totalement surpris par cette arrivée inopinée des gendarmes, en tenue civile, venus l'arrêter. Depuis, il est placé en garde à vue dans les locaux de la Brigade de gendarmerie d'Ankazobe. A notre interlocuteur de noter qu'il est quand même curieux qu'on a laissé échapper ainsi un si dangereux individu. En attendant que les enquêteurs puissent éluder les circonstances de son évasion, gageons que le concerné a profité du moment où il a effectué une corvée externe pour prendre la poudre d'escampette.

La fuite du prisonnier remonte vers début juin 2019. Fait vraiment curieux car les unités de gendarmerie n'auraient reçu aucun ordre afin de publier un avis de recherche pendant tout ce laps de temps. Condamné en juin 2013 pour assassinat, le détenu en question a donc décidé de faire le large six ans après. Croyant être à l'abri de toute surveillance, encore moins de contrôle dont les Forces de l'ordre ignorent justement pourquoi, il ne s'était finalement pas attendu à ce qu'il allait être repris.

Franck Roland

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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