Publié dans Société

Incendie à la décharge d’Andralanitra - Les élèves de l’Akamasoa suffoquent

Publié le jeudi, 18 juillet 2019

Un air irrespirable. L’atmosphère autour de la décharge d’Andralanitra, comme Ambatomaro, Antsobolo, Mahazo, Ambohimahitsy est totalement polluée. Depuis la soirée du dimanche dernier, une épaisse fumée noire est apparue dans le ciel à cause de l’incendie qui a eu lieu dans la décharge. Outre les enfants et les personnes âgées, les femmes enceintes et ceux ayant des problèmes respiratoires, ce sont les élèves au sein de l’Akamasoa qui sont les principales victimes. A cause de la fumée qui envahit les salles de classe, bon nombre des élèves sont suffoqués. Face à cette situation, les cours sont souvent interrompus.

 

Des mesures ont été prises mais le feu n’est toujours pas maitrisé puisque les flammes ne cessent de se propager dans la décharge, poussées par le vent.Jusqu’à maintenant, trois personnes, habitant même au sein du Centre Akamasoa ont été arrêtées. Ainsi, une enquête est déjà ouverte pour déterminer la cause de l’incendie. D’ailleurs, les responsables au sein du Service autonome de maintenance  de la ville d’Antananarivo (SAMVA), a révélé que cette situation est due à la jalousie.

L’équipe du SAMVA et les sapeurs-pompiers se sont déployés pour tenter d’éviter la propagation des flammes sur les autres endroits et l'incendie dure maintenant depuis plus de 5 jours.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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