Publié dans Société

Travailleuses malagasy dans les pays du Golfe - 200 victimes d’exploitations rapatriées depuis le début de l’année

Publié le mercredi, 31 juillet 2019

Un record. Dans un communiqué publié par l’Organisation internationale pour les migrants (OIM), il a été indiqué que le nombre de victimes de la traite assistées a augmenté ces derniers mois. Rien qu’en un semestre, plus de 200 personnes identifiées étant victimes d’exploitation ont bénéficié d’un accompagnement, notamment leur rapatriement vers Madagascar.

Pour ces efforts déployés, le pays se positionne dans la catégorie tiers 2 dans cette lutte, et étant le premier pays pionnier de l’alliance 8.7 dans l’éradication du travail forcé, de l’esclavage  moderne, de la traite des personnes et du travail des enfants. C’est ainsi que la répression des auteurs et l’assistance aux victimes, sans oublier le déploiement des moyens nécessaires  demeurent une priorité absolue. Particulièrement pour Madagascar, les cas de la traite des personnes concernent les personnes vulnérables. Cela se manifeste en particulier par l’exploitation sexuelle et le travail forcé. Des milliers de femmes malagasy sont employées comme travailleuses domestiques dans les pays du Golfe et victimes d’exploitation, ou envoyées en Chine sous prétexte de travail, mais se retrouvent vendues dans le cadre d’un mariage forcé et réduites à faire des travaux forcés.
Pour y remédier, il est question de prioriser l’Accord bilatéral de travail (ABT) touchant particulièrement les pays du Golfe. Pour le pays d’accueil, il s’agit d’offrir aux travailleuses malagasy la possibilité d’exercer un travail productif et convenablement rémunéré, assorti de conditions de sécurité sur le lieu de travail. En outre, leur hébergement doit être considéré comme une priorité. En cas de désaccord entre employé et employeur, le pays hôte se charge d’assurer leur retour dans le pays d’origine.
Il est à noter que les réalisations 2018- 2019 s’inscrivant dans le cadre du Plan  national de lutte contre la traite des personnes (PNLTP) s’annoncent positives. Et cela résulte des accords bilatéraux de travail avec les pays du Moyen-Orient et l’île Maurice, ainsi que la mise en place d’un centre d’accueil Mitsinjo. Au niveau global, l’OIM a porté assistance aux victimes dans les années 1990, notamment à près de 100 000 victimes de la traite à travers le monde.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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