Publié dans Société

Triple meurtre à Toamasina - Le gardien de la maison et ses complices arrêtés

Publié le lundi, 05 août 2019

L’affaire du triple meurtre de Toamasina en mai 2019 connaît une nouvelle évolution. Récemment, le suspect principal prénommé Zaka ainsi que ses acolytes ont été arrêtés. L’assassinat de Francisco Perez (64 ans), cet expatrié de la Guadeloupe, de son épouse malagasy du nom de Soa Monica (48 ans) ainsi que l’enfant de 7 ans du couple en mai 2019, dans leur domicile du Dépôt 4 à Toamasina, avait défrayé la chronique. Les corps atrocement défigurés des malheureux ont été retrouvés dans leur domicile. Depuis, les soupçons pesaient sur un certain Zaka, qui n’est autre que le gardien au service de la petite famille. Ce dernier s’est enfui depuis le moment de la triple découverte macabre.  Depuis, la Brigade criminelle qui enquête sur cette triste affaire, sous la houlette du commissaire Gerverin Raelison,  n’a pas chômé. Elle a reçu un renseignement comme quoi le gardien fuyard se serait caché à Masomeloka, Mahanoro. Et qu’il n’était pas seul. Ses supposés complices s’y trouvent également. Vendredi dernier, un certain Bary Jean, un autre suspect potentiel fut arrêté en premier. D’ailleurs, le concerné a fait l’aveu et a indiqué où se sont cachés Zaka et sa femme. Le même jour, cette dernière fut également interpellée. Quant à Zaka, il a réussi à prendre la poudre d’escampette. Cependant, il n’a pas pu aller loin car hier, il était tombé à son tour dans le piège des Forces de l’ordre.


Soumis aussitôt à un interrogatoire, les deux larrons étaient passés aux aveux. Dans la distribution des tâches, lors de l’élimination des victimes, c’est Bary Jean qui a assumé la sale besogne tandis qu’Angela, l’épouse de Zaka, a assisté sans réagir à la triple exécution des membres de cette famille. De plus, elle s’est enfuie avec les deux hommes sans jamais avoir eu l’intention d’informer la Police. Lors de la reconstitution des faits, le 5 août dernier, Bary Jean a répété la manière avec laquelle il a éliminé les victimes dont le chef de famille et son épouse si Zaka s’est chargé du cas de l’enfant. Angela a expliqué que Zaka a vu rouge après que son patron lui a annoncé qu’il allait être congédié. Il a alors poussé Bary Jean, ouvrier du bâtiment à l’aider à tuer les victimes. Le 7 mai, le lendemain des faits, les suspects se sont enfuis à Mahanoro. L’ambassade de France suit de près cette affaire.
F.R/T.H.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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