Publié dans Société

Usage de faux billets de banque - 2 suspects placés à la prison d’Antanimora

Publié le jeudi, 15 août 2019

Tard vers le début de la soirée du mercredi dernier, le verdict du Parquet d’Anosy était tombé afin de trancher sur le sort des 5 personnes entraînées dans une affaire de détention et de circulation de faux billets de banque à Volotara à Andoharanofotsy. Deux d’entre eux, le locataire d’une maison où étaient trouvés les matériels de fabrication et des fausses coupures ainsi que son présumé complice, ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora.  Quant aux trois autres individus, ils ont obtenu une liberté provisoire, ces derniers étant encore des mineurs, selon une information de la Gendarmerie.  Dans la genèse de l’affaire, tout a commencé le soir du 11 août 2019 par un renseignement fourni par un informateur à la Brigade de gendarmerie d’Andoharanofotsy.  Le renseignement a parlé de deux suspects qui étaient en possession de fausses coupures de 20 000 ariary dans cette localité. Après leur interpellation, les concernés ont été auditionnés à la brigade. Ils ont révélé l’identité de leurs présumés complices dans cette affaire.

Ces renseignements ont aidé les Forces de l’ordre à prendre en filature l’un des complices évoqués jusqu’à ce que cette traque ait finalement mené les gendarmes à son domicile mardi dernier. Munis d’un ordre de perquisition, les gendarmes ont fouillé le local. Ils y ont découvert les objets pouvant constituer de pièces à conviction à l’accusation : un carton rempli à moitié des coupures de 20 000 ariary déjà prêtes à être diffusées, de 10 paquets de bracelets en plastique, de 9 cache-bouches, de 10 paires de gants en latex, de 97 papiers emballages, d’un sachet contenant 150g d’une  poudre jaunâtre, 2 brushing,d’un instrument pour découper les paquets de billets et 31 vrais billets de 20000 ariary et 21 billets de 10000 ariary. Les personnes incriminées dans cette affaire risquent gros si les charges dont elles font les objets, s’avéreront fondées. La loi en vigueur punit les auteurs de l’infraction d’une peine de travaux forcés  à perpétuité.
Franck Roland

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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