Publié dans Société

Audiences de Mialy Rajoelina au Japon - L'éducation et l'environnement à la loupe

Publié le jeudi, 29 août 2019

Deux rencontres coïncidant aux 2 domaines d'activités de l'association Fitia. Mialy Rajoelina, Première Dame de Madagascar et non moins présidente- fondatrice de ladite association caritative, a eu des rendez-vous avec des personnalités japonaises pour s'échanger sur l'éducation et la protection de l'environnement. Le premier tête- à -tête s'est tenu mercredi dernier avec le président de l'association caritative baptisée « Ashinaga ». Celle-ci prend en charge des orphelins pour qu'ils puissent poursuivre leurs études. Le fondateur de l'association étant lui-même orphelin, ayant perdu sa mère très tôt.

A la fin de ses études, il a fait les promesses d'aider les orphelins. Nilaina, une jeune malagasy, figure parmi les premiers boursiers de cette association. Elle est d'ailleurs la première malagasy à en bénéficier.

Pour la reforestation de Madagascar

La seconde rencontre de Mialy Rajoelina s'est tenue hier, avec le Professeur Kazue Fujiwara. Il s'agit d'une enseignante- chercheur de l'université d'Yokohama, spécialiste de la reforestation. Son attachement pour Madagascar est né très récemment, depuis qu'elle y est venue une fois. « Je regrette le fait que Madagascar, avec sa richesse en biodiversité, soit un pays aussi ravagé par la déforestation ». Pour pallier ce problème, la Professeure suggère la reforestation. La Première Dame malagasy se joint à cette idée, en soulignant que « pour atteindre l'objectif de reforestation de Madagascar, il faut tout d'abord mener une éducation civique environnementale ».

A noter qu'en dehors de ces entretiens, la présidente de l'association Fitia a également répondu présente à l'invitation de la Première Dame du Japon, Akie Abe, pour un diner offert aux « First Ladies » d'Afrique pour la traditionnelle « cérémonie du thé ».

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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