Publié dans Société

Circulation urbaine - La fluidité surprend…

Publié le vendredi, 06 septembre 2019

Plus de peur que de mal. La plupart des citadins s'attendaient à des embouteillages monstres dans la journée d'hier, tant en centre-ville que dans les périphéries d'Antananarivo. Pourtant, ce n'était pas le cas, vu la fluidité surprenante de la circulation. « C'est incroyable ! J'ai quitté la maison à 8h du matin pour éviter les embouteillages, mais je suis arrivée au bureau vers 8h 45. D'habitude, le trajet Vinany, Ampitatafika, Anosizato, Fasan'ny Karàna, Ankadimbahoaka dure plus de 2h en "taxi-be", mais nous l'avons fait en trois quart d'heure aujourd'hui.

Tout les passagers étaient à la fois étonnés et ravis. Certains se sont même dits que l'arrivée attendue du Pape François a déjà occasionné un miracle, notamment au niveau de la circulation », témoigne Hoelisoa Niaina, mère de famille résidant dans l'Atsimondrano mais qui travaille à Soanierana. Tiana Ralay, cadre dans une grande entreprise située à Andraharo, partage cette joie. « Je suis parti plus tôt de chez moi à Namontana aujourd'hui, vers 5h30, pour arriver à l'heure au bureau. Pourtant, j'y suis depuis 7h alors que je rentre à 8h. C'est la première fois que j'arrive de si bonne heure, j'en suis moi-même étonné », confie le jeune homme.

La fluidité de la mobilité urbaine a été constatée depuis jeudi dernier dans certains axes de la Capitale et périphéries, à l'exemple de Behoririka vers Antanimena, de Tanjombato vers Ankadimbahoaka ou encore d'Ambohibao vers 67Ha. Cette situation pourrait s'expliquer par le fait que bon nombre de citadins ont pris des mesures face aux éventuels embouteillages attendus depuis le début de cette semaine. A cela s'ajoute la présence massive des éléments des Forces de l'ordre assurant la circulation. Certains habitants ont préféré des journées sans voiture, en privilégiant la marche à pied. D'autres ont fait appel aux « taxis-motos ». Des citadins ont également changé de trajet pour éviter les bouchons. Hier, ceux qui n'étaient pas mobilisés à accueillir le Pape ont préféré rentrer directement chez eux et suivre les retransmissions en direct à la radio ou à la télé. Il y a aussi ceux qui ont quitté la ville pour démarrer un week-end en famille, d'autant plus que l'après-midi d'hier a été décrété férié, chômé et payé. Cette fluidité de la circulation pourrait changer ce jour, avec la coupure provisoire de plusieurs axes depuis Ivandry jusqu'à Iavoloha, en passant par By Pass…

Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff