Publié dans Société

Viol d’une fille mineure à Andakana - Le suspect déféré au Parquet ce jour

Publié le mercredi, 18 septembre 2019

L’homme de 46 ans qui est pointé du doigt pour une affaire de viol survenue le week-end dernier à Ambohidratrimo, et dont la victime est une jeune fille de 17 ans, sera déféré au Parquet ce jour. Hier, il a été toujours placé en garde à vue dans les locaux de la Brigade de gendarmerie à Mahitsy. Les faits. Vendredi soir dernier, des individus qui ont requis l’anonymat ont informé la compagnie de gendarmerie d’Ambohidratrimo à propos d’un cas de viol survenu dans la localité d’Ambohitrombibe, quartier d’Andakana. Là, deux jeunes filles âgées de 17 et de 20 ans en étaient les victimes dans un 4x4 de marque Hyundai Rexton. La plus âgée a réussi à s’échapper après que l’agresseur l’a brutalisée. Puis,  l’homme a emmené avec lui dans sa fuite celle qui est encore mineure. Plus tard, elle parvenait également à fuir. Nous reviendrons encore sur ces faits.

 

Réalisant que la nasse allait inexorablement se refermer sur lui, l’auteur présumé du viol, un père de famille de 46 ans, a contacté les parents de la jeune femme de 20 ans, le dimanche suivant. Son but était de chercher à régler à l’amiable l’affaire et la négociation devrait avoir lieu au domicile de ces dernier à Antaninandro. Là, les gendarmes ont voulu le piéger. Mais le suspect a réussi à leur filer entre les mains. L’épouse du quadragénaire l’avait caché.

Tentative de corruption

Lundi dernier, il a appelé cette fois le commandant de compagnie de gendarmerie d’Ambohidratrimo, cherchant le même objectif qu’auprès des parents de la jeune femme : discuter. Il a même annoncé être prêt à donner 6 millions d’ariary pour corrompre la Gendarmerie. Les Forces de l’ordre, pour la deuxième fois consécutive, ont alors monté un traquenard. Cette fois-ci, le suspect a mordu à l’hameçon et il s’est fait prendre plus facilement.

Durant son audition, il a avoué avoir réussi à rester en contact avec les filles grâce à Facebook. Il n’a pas caché le fait d’avoir promis un téléphone « high tech » à celle qui n’a que 17 ans pour avoir une relation sexuelle avec elle, étant donné qu’elle serait encore vierge. Et ce qui devait arriver, arriva. Pour revenir sur ce qui s’était produit après que cette jeune fille mineure a réussi à s’arracher des griffes de son violeur, elle avait immédiatement alerté le chef Fokontany. De son côté, le violeur s’était enfui dans sa voiture en empruntant la RN4. Il avait les gendarmes à ses trousses. Le Rexton fut intercepté à Manakambahiny. Mais là, le conducteur a déjà disparu. Lorsque les Forces de sécurité ont fouillé le véhicule, elles découvraient les effets vestimentaires ainsi que les chaussures de la victime, enfin un couteau et une matraque.

Franck Roland

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Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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