Publié dans Société

Agression d’un passager à Analavory - Plainte pour violence et voies de fait contre deux rabatteurs

Publié le mercredi, 18 septembre 2019

Mardi dernier, un chef de famille de 45 ans fut grièvement blessé à la suite de son agression par un rabatteur ou « mpanera » et le fils de celui-ci. Les faits se sont déroulés à la gare routière d’Analavory Itasy. La victime était déjà dans le taxi-brousse pour rentrer chez lui lorsque le rabatteur en cause l’a obligé de sortir du véhicule et de monter dans un autre. Puisque le quadragénaire n’a pas voulu bouger d’un iota, l’agresseur supposé et son fils l’ont entraîné de force hors du véhicule.

 

Là, le fils l’a roué de coups, situation qui a provoqué de sérieuses blessures sur le visage du quadragénaire. Son nez a éclaté ou presque, et sa mâchoire cassée. Après cela, la victime était venue se plaindre auprès de la Gendarmerie qui a dépêché deux de ses éléments pour l’accompagner vers un centre de soins. Les médecins lui ont délivré un certificat avec un repos médical de 21 jours. Hier, le quadragénaire a déposé une plainte auprès de la Gendarmerie. Le commandant de celle-ci ne peut pas s’en cacher des habitudes de ces « mpanera » d’user de violence. Certaines sources ont avancé que ces deux-là se croiraient avoir l’impunité du fait qu’ils sont des proches d’une personnalité à Analavory. A preuve, ils ont également porté plainte, à leur tour.

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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