Publié dans Société

Agression d’un passager à Analavory - Plainte pour violence et voies de fait contre deux rabatteurs

Publié le mercredi, 18 septembre 2019

Mardi dernier, un chef de famille de 45 ans fut grièvement blessé à la suite de son agression par un rabatteur ou « mpanera » et le fils de celui-ci. Les faits se sont déroulés à la gare routière d’Analavory Itasy. La victime était déjà dans le taxi-brousse pour rentrer chez lui lorsque le rabatteur en cause l’a obligé de sortir du véhicule et de monter dans un autre. Puisque le quadragénaire n’a pas voulu bouger d’un iota, l’agresseur supposé et son fils l’ont entraîné de force hors du véhicule.

 

Là, le fils l’a roué de coups, situation qui a provoqué de sérieuses blessures sur le visage du quadragénaire. Son nez a éclaté ou presque, et sa mâchoire cassée. Après cela, la victime était venue se plaindre auprès de la Gendarmerie qui a dépêché deux de ses éléments pour l’accompagner vers un centre de soins. Les médecins lui ont délivré un certificat avec un repos médical de 21 jours. Hier, le quadragénaire a déposé une plainte auprès de la Gendarmerie. Le commandant de celle-ci ne peut pas s’en cacher des habitudes de ces « mpanera » d’user de violence. Certaines sources ont avancé que ces deux-là se croiraient avoir l’impunité du fait qu’ils sont des proches d’une personnalité à Analavory. A preuve, ils ont également porté plainte, à leur tour.

Franck R.

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff