Publié dans Société

Vives tensions au sein de l’entreprise minière à Vatomandry - Plusieurs blessés dont 4 Chinois au cours d’un affrontement

Publié le jeudi, 19 septembre 2019

Actuellement, quatre responsables chinois au sein de l’entreprise d’exploitation de graphite dénommée Gallois à Marovintsy Vatomandry, sont gravement blessés. Certains des employés le sont également.  Mercredi, ces responsables de l’entreprise s’étaient affrontés avec les employés grévistes, des Malagasy. Des véritables batailles rangées au cours desquelles les Chinois ont utilisé des objets tranchants pour charger les salariés, qui ont répliqué à coups de pierres. Mais des villageois se sont mêlés aussi à l’affrontement. Il a fallu l’intervention de la Gendarmerie sur place afin de calmer les esprits. Les victimes se trouvent dans un état critique dont certaines souffrent de multiples fractures.

 

Toute la nuit du mercredi, les tensions étaient encore vives sur les lieux. Furieux, des salariés de Gallois auraient cherché à s’emparer des biens de l’entreprise et ceux de leurs patrons chinois. Les tensions furent telles que l’OMC District a convoqué une réunion d’urgence à Vatomandry, pour tenter de les apaiser.

Les employés  de Gallois ont protesté contre le licenciement qu’ils jugent abusifs de certains de leurs collègues. Ces derniers n’ont pas perçu leurs soldes. Quant aux employeurs chinois, eux, ils n’ont pas du tout apprécié la réaction de la partie adverse, et ils ne veulent qu’une chose : la reprise du travail. Cette situation qui a été entrecoupée de négociations, qui ont échoué, a duré pendant plusieurs mois. Même l’intervention du service régional du travail et des lois sociales de Toamasina n’a pas permis d’apporter une solution au problème. Affaire à suivre.

Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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