Publié dans Société

Faux billets de banque - L’équivalent de 32,8 millions ar saisis en trois mois

Publié le lundi, 28 octobre 2019

La période comprise entre les mois d’août et de décembre, est toujours propice aux activités illégales des contrefacteurs fiduciaires pour faire circuler leurs fausses coupures de banque dans le pays. Ainsi entre août 2019 et octobre 2019, le réseau de faux-monnayeurs local  a tenté de faire circuler près de 32 830 000 ariary. La plupart de ces faux billets sont en général constitués de 20 000 ariary.  Les cas les plus récents enregistrés remontent dans un laps de temps compris entre le mois d’août et le mois d’octobre. Fénerive Est, Région Analanjirofo et Sambava pour le Nord-est, ont été choisies par  les faux- monnayeurs  pour opérer. Dans cette dernière ville, trois autres personnes ont  été placées en garde à vue à Sambava, dans la Région de SAVA. Ces trois individus sont soupçonnés d’avoir participé  à une distribution de faux billets, soit un montant total de 10 millions d’ariary. Selon les informations reçues auprès de la Police nationale, ils auraient également fait des victimes parmi les opérateurs de vanille de la Région. Le 2 août dernier, toujours à Sambava, 220 000 ariary ont été pris sur trois jeunes lors d’une manifestation culturelle. Le 15 octobre dernier, les Forces de l’ordre à Fénerive-Est ont confisqué une somme de 20 millions d’ariary en faux billets   transportés dans un 4x4 pick-up.

5 personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Bien que les Hautes terres ne soient pas le terrain de prédilection des faussaires, des cas s’y produisent. Une somme de 2 millions d’ariary de faux billets de 20 000 ariary a été saisie par la Police le 26 octobre dernier au 67 ha. Un suspect  chargé de commercialiser ou de les échanger  contre des vrais billets a été interpellé. Le mois d’avant, c’est à Andoharanofotsy que les Forces de l’ordre appréhendaient 5 personnes dont le cerveau présumé  sur qui 830 000 ariary en faux billets ont été découverts.
Généralement, le réseau sévit dans les Régions du Nord-est, de l’Est et du Sud-est, c’est-à-dire celles qui produisent  le plus des produits agricoles d’exportation à forte valeur ajoutée : letchis, vanille ou girofle, etc. Ils chercheraient à acheter ces produits d’exportation à forte valeur ajoutée avec ces fausses coupures de banque auprès des producteurs des Régions. Vu que les cours s’envolent parfois sur le marché international comme notamment dans le cas de la vanille, il est donc logique que ces bandits se ruent à corps perdu sur la filière, espérant y trouver le moyen pour spéculer sur les prix si jamais ils réussissent à duper les victimes.
Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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