Publié dans Société

Boulevard de l’Europe - Une fillette meurt broyée par un camion

Publié le mardi, 05 novembre 2019

Atroce, émouvant et particulièrement révoltant! C’est du moins ce qu’on puisse décrire de l’accident de circulation survenu vers 8h du matin à Tsaramasay, sur le boulevard de l’Europe, hier.  En voulant traverser la voie, une petite fille de 8 ans a été renversée et est passée sous un camion fou transportant des briques !
D’après la Police, la victime aurait succombé sur le coup en raison du très violent choc qui l’a notamment touchée au niveau de la tête. De toute façon, la vue de la scène montrant ce corps inerte, que les gens ont recouvert d’un linge, ne mérite pas d’être narrée tant elle peut choquer au plus haut point.
Sitôt après son arrestation par la Police, le chauffeur, un homme de 22 ans, a été conduit à l’hôtel de Police à Tsaralàlàna. Après l’enquête d’usage, il sera bientôt déféré au Parquet. D’après une information, la fillette étudie du côté d’Anjanahary. Puisque la maîtresse d’école n’était pas arrivée, les responsables de l’établissement ont alors pris la décision de renvoyer les élèves chez eux. C’était sur le chemin du retour que la mort a alors tragiquement emporté la victime.

Pour le moment, les circonstances exactes du drame n’ont pas été élucidées. Certains ont avancé que la fillette a été raccompagnée par un membre de sa famille. D’autres, par contre, ont affirmé qu’elle a marché seule sur cet axe particulièrement dangereux. Néanmoins, l’opinion est unanime sur un point : les camions qui circulent dans la ville ont été particulièrement meurtriers ces deux dernières semaines. « Trop, c’est trop ! Il faut que ça s’arrête ! Une mesure draconienne s’impose », enragent les observateurs. A part le drame  survenu à Tsaramasay hier, au moins trois motocyclistes ont été tués de façon dramatique d’un point à l’autre de la Capitale, tout cela ayant été le fait des camions.
Franck Roland

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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