Publié dans Société

Usine de goudron à Alasora - Une dizaine de personnes victimes de pneumopathie

Publié le lundi, 11 novembre 2019

Se situer en plein milieu des habitations et des écoles, les habitants du Fokontany Ankazobe, Commune Alasora se plaignent de l'installation d'une fabrique de goudron. Ils s'opposent catégoriquement à l'implantation d'une centrale d'enrobage à chaud de bitume à cause de ses effets sur la santé et l’agriculture. Depuis son implantation dans ledit Fokontany, une dizaine  de personnes dont des enfants sont victimes de pneumopathie communautaireet ce, à cause de la fumée qui se dégage de cette usine. Une situation qui a poussé les habitants à observer une manifestation récemment. « Nous sollicitons la fermeture de cette usine, avant qu’un grand danger se produise comme le cas d’Ankadiaivo, à savoir le décès de deux personnes dû à la fumée toxique », avance un père de famille dont son enfant est victime.   Lors de la descente du représentant du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics sur les lieux, jeudi dernier, il a ordonné la suspension des travaux au sein de cette entreprise. Cependant, d’après les habitants, l’usine poursuit encore ses activités. Non seulement, cette usine de transformation cause des maladies, mais aussi elle pollue l'air, le sol et l'eau. « Nous avons peur que la rivière d’Ikopa, qui approvisionne en eau Antananarivo et ses environs soit empoisonnée durant la saison des pluies, puisque les métaux et les résidus chutent dans la rivière », avance Razafinjatovo Dieu Donné, représentant de la structure locale de concertation au sein du Fokontany d’Ankazobe.  Ainsi, d’après toujours les habitants, c’est la troisième fois qu’une usine de fabrique de goudron s’est implantée à Alasora. A cause de leur colère, les habitants ont pointé du doigt un micmac au sein des dirigeants de la Commune locale. « Même si cette usine présente un grave danger pour la population, ils n’ont pas bougé un seul doigt pour protéger la population », soutiennent les habitants. Actuellement, cette Commune est devenue des plus corrompues.
Anatra R.

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff