«Valérie Anne Binguira par le biais de son manager nous a annoncé qu’elle ne veut plus participer au Miss monde 2019. Elle ne se sent plus prête intellectuellement et physiquement à passer toutes les étapes à défaut de coach au cours de ces derniers mois, une réaction que nous jugeons tout à fait normale pour un événement d’une envergure internationale », rapporte Rakotoniaina Christelle. Toutefois, cette décision nous a surpris, poursuit-elle, étant donné que les démarches d’inscription ont été entamées et ont déjà reçu l’approbation de la Miss monde malgré la courte période. « Nous n’avons pas entamé les procédures d’inscription faisant suite à la rupture de contact entre le CMM et la Miss Madagascar au mois de mars dernier. Mais la médiation initiée par le ministère de la Communication et de la Culture a permis de reprendre la relation et de déployer tous les efforts pour qu’elles puissent s’envoler pour Londres. Sans plus tarder, nous étions en contact permanent avec Julia Evelyn Morley, la première responsable de Miss monde qui a bel et bien accepté notre hésitation. Elle nous a même prévenu d’envoyer la Miss Madagascar avant le 20 novembre pour l’organisation et non pour être présente au début du rassemblement comme elle l’a mentionné dans sa publication sur Facebook », a-t-elle expliqué. En ce qui concerne l’invitation attendue par Valérie Anne Binguira, aucune lettre officielle n’est délivrée dans le cadre de l’organisation de la Miss monde.
Restructuration d’un nouveau comité
« Nous reconnaissons la défaillance au sein du CMM avec l’absence d’un contrat signé entre le comité et la miss. Aujourd’hui (ndlr : hier) nous vous annonçons officiellement que le CMM n’existe plus, il est actuellement dissout », indique Christelle hier. D’après ses propos, aucun contrat n’a pu être établi par manque de partenaire. « Nous ne pouvons pas prendre un engagement en ne disposant pas de collaborateurs permanents ».
A titre d’information, la marque ou le nom Miss Madagascar est enregistré au nom de la société auprès de l’Office malgache de la propriété intellectuelle (OMAPI). Il s’agit de l’entreprise donnant l’accréditation à tel ou tel comité pour assurer l’organisation de la Miss Madagascar. Faisant suite à la rencontre des deux entités au MCC, un nouveau comité avec une restructuration va être mis en fonction. Des représentants des journalistes, des ministères, des anciennes miss, et des membres du comité récemment dissout vont former une toute nouvelle équipe organisatrice de Miss Madagascar.
La rédaction