Publié dans Société

Articles et repas de fête - Une multitude de choix selon le budget

Publié le vendredi, 13 décembre 2019

Friandises, jouets, articles d'habillement, volailles ou encore sapin de Noël et décorations sont inséparables avec la fête de la Nativité et de fin d'année. Depuis le début de ce mois, les commerçants se sont concentrés sur la fête autant que les clients. Concernant le sapin de Noël, toute la famille peut en avoir selon sa préférence et son budget. A Analakely par exemple, le prix du sapin varie entre 15 000 à 200 000 ariary selon sa qualité et sa dimension. Les articles de décoration comme les guirlandes, lampes, boules présentent également de multiples choix.

D'après les commerçants, les produits ont connu une légère hausse de prix cette année. Et pour les artisans malagasy, cette augmentation est due à la pénurie des matières premières, ainsi que la concurrence avec les articles d'importation. Or, bon nombre des artisans ont limité leur production dans la contrainte de subir une énorme perte. « Actuellement, ce sont seulement les grandes entreprises et les églises qui sont nos fidèles clients », avance Raharinirina, artisan. Comme cadeau de Noël, ce dernier souhaite un traitement de faveur de la part des responsables concernés, comme la limitation des produits importés qui tuent à petit feu l'artisanat malagasy.

Par ailleurs, les volailles sont aussi devenues une tradition pour la famille à chaque période de fête. Cette année, une hausse de 1 000 à 5 000 ariary est constatée aux marchés d'Isotry et d'Ambodin'Isotry. A quelques semaines des fêtes de fin d'année, le prix de l'oie varie entre 50 000 à 80 000 ariary, si la dinde coûte aux alentours de 100 000 à 160 000 ariary. En ce qui concerne le canard et la poule, ils se vendent à partir de 20 000 à 40 000 ariary. Cette augmentation de prix provient des fournisseurs et d'ici quelques jours, ces chiffres vont encore augmenter.

Le traditionnel « Bazar de Noël » à Analakely

Comme à l'accoutumée, le 1er Arrondissement de la Capitale organise un « Bazar de Noël » qui se tient jusqu'au 5 janvier prochain. Cet évènement rassemble plus d'une centaine de stands avec toutes les catégories de marchandises confondues, notamment les articles vestimentaires, les accessoires, l'art malagasy, les produits de la haute technologie, sans oublier les nourritures. Des rues sont donc coupées à cette occasion dont une partie de la rue Andrianampoinimerina ou encore l'avenue de l'Indépendance. Ainsi, afin de décongestionner la ville, une nouvelle organisation a été mise en place par la Commune urbaine d'Antananarivo. Il s'agit du renforcement des contrôles au niveau des arrêts bus et le changement d'itinéraire pour certains véhicules de transport en commun. Des agents de la Police municipale et nationale seront mobilisés dans les zones rouges en termes d'embouteillage dans la Capitale.

Recueillis par A.R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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