Publié dans Société

Kidnapping - Navaze Veldjee de nouveau enlevé près de chez lui

Publié le vendredi, 13 décembre 2019

Alors que l'opinion a cru que la page a été tournée en matière de kidnapping d'hommes d'affaires indo-pakistanais, les faits survenus hier l'ont vite fait déchanter. Vers 9h du matin, Navaze Veldjee (47 ans), et non moins propriétaire de l'entreprise VELOPTIC, a été enlevé  à Soavimbahoaka. L'acte s'est déroulé non loin de la maison de la victime. Cette dernière venait juste de quitter son foyer lorsque les bandits étaient subitement entrés en action. D'après une information, quatre ravisseurs ayant opéré à visages découverts mais équipés d'armes à feu, ont perpétré l'acte. Ils l'ont rapidement obligé à monter dans un véhicule 4x4 avant de prendre la fuite vers une destination inconnue.

 

Pour l'heure, l'inquiétude des siens mais aussi des membres de la communauté indo-pakistanaise du pays, regroupés au sein du Collectif des Français d'origine indienne de Madagascar (CFOIM), est vive. Le collectif affiche la volonté de récompenser tous ceux qui  ont la possibilité de fournir des renseignements aux enquêteurs pour permettre de remonter la piste des ravisseurs et celle de l'otage. Celui-ci ne cache pas son soupçon. Bien que les Forces de l'ordre ne se fussent pas encore officiellement exprimées sur cette affaire, des bribes d'information glanées auprès de certaines sources, ont révélé que des récidivistes ou autres vétérans d'actes d'enlèvement d'Indo-pakistanais seraient dans le coup. Actuellement, certains d'entre eux auraient été vus circuler en toute liberté hors du milieu carcéral où ils doivent encore purger leur peine.

  Notons que Navaze Veldjee a déjà été la cible d'un enlèvement le 24 mai 2018 à Ampasampito. A l'époque, ils ont marché tranquillement ensemble, lui et son épouse, près du magasin Gamo lorsque les ravisseurs les ont encerclés. Sans autre forme de procès, ces derniers ont forcé le couple à intégrer sa propre voiture.

Ils ont par la suite relâché l'épouse, tandis qu'ils n'ont laissé le chef de famille en liberté qu'après 15 jours de séquestration, et ce, après le paiement d'une rançon.

F. Roland

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff