Publié dans Société

Infrastructure énergétique - La ville d’Ilakaka s’éclaire au solaire !

Publié le dimanche, 15 décembre 2019

Concrétisation de la transition énergétique par la Société d’eau et d’électricité de Madagascar. La Commune d’Andohan’Ilakaka innove avec l’installation de la première centrale d’auto-consommation photovoltaïque hybride. Cette ville de la Région d’Ihorombe, avec le plus grand gisement de saphirs à ciel ouvert du monde, s’éclaire désormais au solaire. La centrale photovoltaïque, située à 1 km au nord de la ville, se compose de 1 415 panneaux solaires, d’une puissance totale de 460 kWc. A cela s’ajoutent les 1 500 kWh de stockage pour batteries lithium-ion, installés dans deux conteneurs pré-équipés et aménagés. L’infrastructure énergétique solaire remplacera ainsi l’installation thermique actuelle qui produit une énergie fortement carbonée et plus coûteuse.

Actuellement, la centrale permet l’approvisionnement en énergie pour 660 ménages. Toutefois, les besoins énergétiques des 1 200 abonnés seront couverts en 2020 avec la production de l’installation solaire. « Il s’agit d’une véritable transformation technologique et économique permettant de lutter contre la pollution mais aussi contre l’augmentation du prix du gasoil et donc de l’énergie dans la Grande île », avance un responsable auprès de Cap Sud Madagascar. De plus, cette installation solaire permettra d’éviter l’émission de 500 000 kg de CO2/an, avec une production annuelle de 835 000 kWh d’origine photovoltaïque. Cap Sud souhaite contribuer à démocratiser l’énergie solaire photovoltaïque, une ressource inépuisable, propre et peu coûteuse afin d’en faire une énergie accessible pour tous les habitants de Madagascar.
Installation de Cap Sud Madagascar

La centrale solaire dans la ville d’Ilakaka a été financée et installée par la société Cap Sud Madagascar, filiale de Cap Sud. Fondé en 2006 par Stéphane Gilli, ce dernier étant un constructeur majeur de centrales photovoltaïques en France, comme à l’international. L’agence Cap Sud Madagascar à été créé en 2017 afin d’accompagner la transformation énergétique du pays et d’apporter l’expertise d’un groupe leader dans le solaire depuis plus de 13 ans. Parmi ses offres proposées, le contrat « Energy Management » est une solution clé en main pour l’étranger où tout est inclus comme l’étude, l’installation, le financement, la maintenance ainsi que toutes les démarches financières et juridiques. Sans avoir à investir, il permet de proposer une énergie de qualité tout au long de l’année et de réduire la facture d’électricité, ainsi que son impact sur l’environnement. 

L’agence participe également à des œuvres sociales, à travers « Manentena Foundation » qui œuvre dans les pays en développement comme Madagascar. L’objectif étant de fournir de l’eau et de l’électricité aux plus démunis. La Fondation est notamment financée par un mécanisme de reversion de 2€ pour chaque kWc installé par le Groupe Cap Sud, et cela partout dans le monde. A Madagascar, la Fondation a récemment construit dans le village de Morarano le « Batsol » un dispensaire 100 % autonome en énergie, permettant d’électrifier le village et l’école, et de créer ainsi un lieu de vie sain et sécurisant pour tous.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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