Publié dans Société

Enseignement supérieur - Les enseignants-chercheurs encouragés à l’excellence

Publié le vendredi, 27 décembre 2019

2 584 enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants recensés à Madagascar. Les premiers travaillent auprès des universités et instituts supérieurs tandis que les seconds exercent auprès des centres nationaux de recherche. 1 203 d’entre eux sont des assistants ou assistants de recherche, titulaires d’un diplôme de Master II ou DEA. « Les enseignants-chercheurs ont une obligation d’excellence. A l’exemple des assistants, ils ne devraient pas y rester jusqu’à la retraite et ensuite demander un maintien en activité. Ils devraient plutôt finir leurs recherches pour avoir leur Doctorat et devenir des Maîtres de conférences. Ces derniers devront quant à eux poursuivre les recherches pour l’obtention d’une HDR (habilitation à diriger des recherches).

Dans cette voie, l’encadrement et le niveau des étudiants vont s’améliorer », encourage Blanche Nirina Richard, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Selon les informations recueillies, les Maîtres de conférences ou Maîtres de recherches, ayant leur Doctorat, se chiffrent à 844. A cela s’ajoutent les directeurs associés et directeurs associés de recherche, disposant d’une HDR, au nombre de 241, ainsi que les 296 professeurs titulaires et directeurs de recherches. Ils sont les hauts gradés de l’enseignement supérieur, ayant effectué d’autres travaux ou des encadrements considérables.

Actuellement, un enseignant-chercheur encadre jusqu’à 40 étudiants pour l’obtention du diplôme de Licence. Cette situation détériore à la fois la qualité et l’excellence. Mais avec l’application du système LMD, l’obtention de la Licence se fait sur des contrôles continus et un examen final, non seulement à Madagascar mais aussi dans tous les autres pays du monde. L’absence d’encadrement et de soutenance ne devraient pas créer la polémique, d’après la ministre de tutelle.

Par ailleurs, le numéro Un du MESUPRES n’a pas manqué d’apporter des explications sur les revendications du syndicat des enseignants-chercheurs (SECES). « 6 revendications sur 7 sont actuellement résolues. Il ne reste plus que les étapes et les procédures à suivre avant qu’ils obtiennent les résultats tangibles de leurs requêtes. La seule revendication non résolue reste la régularisation des arriérés d’indemnités entre 2009 et 2015, s’élevant jusqu’à 307 milliards d’ariary. Le Gouvernement continue d’étudier la faisabilité du paiement », évoque la ministre de tutelle. Pour information, près de 10 rencontres se sont tenues entre les membres du SECES et les responsables auprès du MESUPRES en vue de résoudre les problèmes, à travers le dialogue social. Aussi, l’assemblée générale du Collectif des professeurs a pu sortir des propositions d’amélioration du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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