Publié dans Société

Quartier ministériel à Anosy - Le parking pour les visiteurs pose problème

Publié le jeudi, 30 janvier 2020

La nouvelle organisation  mise en place aux alentours  du Tribunal  et des bâtiments administratifs situés à Anosy a fait  réagir les usagers de la route.  Désormais, il est formellement  interdit de stationner  aux environs des infrastructures ministérielles.  Une décision d’organisation et de sécurité entre autres qui déplait à beaucoup de personnes. Les visiteurs de ces institutions ne disposent plus de parking  et sont contraints  de stationner  à des kilomètres de leur lieu de rendez-vous d’affaires entre autres. « La semaine dernière, je suis allé remettre un document important au ministère des Affaires étrangères (MAE).

Et au moment d’éteindre le moteur, un responsable m’a interdit  de stationner  et m’a informé du  changement. Et lorsque j’ai demandé l’endroit approprié, aucune réponse satisfaisante ne m’a été donnée. Il m’a fallu plusieurs moments  pour trouver un parking qui s’est situé à Ampefiloha,  à des kilomètres de  ma destination », témoigne un usager. « Toutes les personnes qui empruntent ce parcours savent très bien qu’il existe un espace exploitable du côté dudit ministère et du « Development Learning Center (DLC) » sis à Anosy », suggère un autre conducteur  victime. «  Pourquoi  les responsables de la  gestion de ces stationnements  ne songent pas à l’aménager en fonction des besoins de leurs invités  au lieu  de les obliger à faire des va-et-vient sans que  personne puisse  les aider », martèle-t-il. Depuis  cette nouvelle disposition, il a  été  toujours avancé que les petits commerçants occupant le quartier et obstruant la circulation doivent décamper pour laisser  une place aux personnes ayant une bonne raison de s’y rendre.  

Par ailleurs, les abonnés qui ont eu toujours droit à des parkings réservés  sont actuellement appelés à se manifester.  En effet, par le biais d’une note d’information, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) annonce officiellement le renouvellement des dossiers relatifs au   parking  réservé pour cette  année 2020.

K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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