Publié dans Société

Enterrement clandestin à Alasora - Trois personnes placées sous MD à Antanimora

Publié le mardi, 18 février 2020

Lundi dernier, les limiers de la Brigade criminelle (BC5) ont interpellé trois personnes dont deux femmes. Motif : ils ont à répondre de leurs actes à propos de leur implication supposée dans une affaire d’enterrement clandestin survenue récemment à Ankafy dans la Commune d’Alasora. Hier, les concernés avaient été placés sous mandat de dépôt à Antanimora.

Tout a démarré par le transfert des individus en cause par des éléments du commissariat d’Alasora à la Brigade criminelle. Un renseignement divulgué par le chef fokontany d’Alasora, a évoqué de l’existence d’une inhumation illégale dans la propriété même des personnes en question.

Sans plus tarder, les limiers de la BC5 s’étaient déplacés sur les lieux pour procéder à une vérification des faits. Après un constat, la Police découvre effectivement le corps dénudé et déjà en décomposition de la victime sur les lieux. Et là, coup de théâtre ! Ils ont enterré la victime dans la chambre à coucher de son propre fils, juste tout près du lit.  L’enquête menée par les Forces de l’ordre a permis de savoir que le chef de famille a souffert de maux d’estomac. Cependant, ses proches n’ont pas voulu l’emmener chez le médecin, et que c’était son fils qui a tenté de soulager ses douleurs par un massage. Notons au passage que le fils en question prétend avoir le don de guérison alors qu’il ne possède aucune pièce administrative permettant de le prouver.

Et c’est ce même homme qui s’était rendu auprès du bureau du Fokontany pour déclarer son intention de rayer le nom de son père du registre du Fokontany sous prétexte que ce dernier venait de rejoindre l’au-delà.

Par sa conscience professionnelle, le responsable auprès du Fokontany concerné, a immédiatement informé le commissariat d’Alasora sur ces faits. D’où l’interpellation de tous les suspects afin de les soumettre à un interrogatoire.
La poursuite des investigations de la Police a révélé que ces personnes ont rompu toute relation avec leurs voisins et même leurs proches à cause d’un différend relatif à une question d’héritage. Et pourtant, le défunt chef de famille aurait dû être enterré dans le caveau familial à Ambohitromby Alasora.
Franck R. 


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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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